La bande dessinée en classe de FLE : pourquoi n'est-elle pas étudiée pour elle-même ?
Titre | La bande dessinée en classe de FLE : pourquoi n'est-elle pas étudiée pour elle-même ? |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Bannier Augustin |
Directeurs | Ulma Dominique |
Année | 2014 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20125143/20142MDLA2609/fichier/2609F.pdf |
Mots-clés | art, bande dessinée, culturel, enseignement, FLE, iconotexte, instrumentalisation, langue et culture, séquence, sphère privée |
Date de soutenance | 2014-06-17 |
Résumé | Si la bande dessinée semble avoir acquis une certaine crédibilité dans les cours de français langue maternelle, il apparait qu’elle reste très peu étudiée pour elle-même, c’est-à-dire en tant qu’art, dans les classes de langue étrangère. Mais qu’implique la mise en œuvre didactique de l’étude de bande dessinée précisément en tant qu’art en cours de langue et culture, et pour quelles raisons n’est-elle pas étudiée en ce sens ? Quel rôle doit remplir un document authentique, fût-il du domaine artistique ? Est-il judicieux de vouloir appréhender la bande dessinée en tant qu’art ? Pourquoi, pour quoi et dans quels contextes ? Cette étude propose d’apporter une réflexion concernant l’utilisation de la bande dessinée en classe de langue et culture, notamment dans le domaine du Français Langue Etrangère, et tente d’analyser les raisons pour lesquelles elle ne se trouve que rarement étudiée pour elle-même. Nous essaierons de répondre à la question posée plus haut en développant notre réflexion autour de trois hypothèses qui supposent d’abord que la bande dessinée n’est généralement pas étudiée pour ce qu’elle est vraiment en classe de langue puisqu’elle est instrumentalisée. Nous présumerons ensuite qu’elle est toujours considérée comme un genre mineur. Enfin, nous nous demanderons dans quelle mesure la mise en œuvre problématique de son étude dans le cadre d’un cours ne peut-elle pas être influencée par le sentiment que la BD appartient à la sphère privée. |
Résumé en anglais | If the comic book seems to have acquired certain credibility in classes of French as a mother tongue, it still appears that it remains hardly studied for itself, meaning as an art, in the classes of foreign languages. But what does the didactic procedure of studying comic books accurately as an art in a class of language and culture imply, and for what reasons it is not studied in this sense? What role an authentic document should play, as much artistic as it can be? Is it judicious to desire to approach comic books as an art? Why, what for and in which contexts? This study suggests a reflexion regarding the use of the comic book in a class of language and culture, notably in the field of French as a Foreign Language, and attempts to analyse the reasons why it remains very little studied for itself. We will try to answer to the question above by developing our reflexion around three hypothesis assuming at first that the comic book is usually not studied for what it really is in language classes, since it is manipulated. We will presume then that it is still considered as a minor genre. Finally, we will ask ourselves if the problematic approach of its study in the context of a class could not be influenced by the idea that the comic book belongs to a private sphere. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 76 |
Diplôme | Master Didactique des langues |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |