Nullipare et accès au dispositif intra-utérin (DIU) : évaluation des connaissances et des pratiques dans le département du Maine-et-Loire

TitreNullipare et accès au dispositif intra-utérin (DIU) : évaluation des connaissances et des pratiques dans le département du Maine-et-Loire
TypeMémoire de Diplôme universitaire (DU)
AuteursVilloteau Agathe
DirecteursBelloeil Vanessa
Année2016
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20101186/2016MFASMA5237/fichier/5237F.pdf
Mots-clésaccès, barrières, dispositif intra-utérin, généraliste, gynécologue, nullipare, professionnels de santé, Sage-femme
Date de soutenance2016-05-31
Résumé

Introduction : le dispositif intra-utérin (DIU) est actuellement le 2ème moyen de contraception en France, après la pilule. En dépit de la haute efficacité et des bénéfices de cette méthode de contraception, le DIU reste difficile d’accès aux nullipares. Des barrières liés aux professionnels de santé persistent malgré les recommandations.
Objectif : L’objectif de cette étude était d’analyser le point de vue actuel des praticiens quant à l’accès et à la pose du DIU chez les nullipares.

Matériel et méthodes : sages-femmes, gynécologues et médecins généralistes exerçant en libéral dans le département du Maine-et-Loire. Étude épidémiologique transversale descriptive, à partir d’un questionnaire en ligne.

Résultats : 98 médecins généralistes, 28 sages-femmes et 7 gynécologues étaient inclus dans l’étude. Le DIU était intégré proactivement dans les conseils contraceptifs des primi/multipares par 86,5% des professionnels vs 75,6% lorsqu’il s’agissait de nullipares. Des caractéristiques socioprofessionnelles des praticiens influençaient de façon statistiquement significative cet accès (p<0,05). Les médecins généralistes avaient tendance à moins y avoir recours, toutes parités confondues. Les risques d’infection et de douleur augmentés lors de la pose chez les nullipares n’étaient pas des facteurs statistiquement significatifs de limitation d’accès (p>0,05).

Discussion : une évolution favorable est perçue mais reste encore insuffisante au vu du taux d’échec contraceptif. Le temps d’information des patientes est essentiel, ainsi que la réadaptation de la contraception tout au long de la vie des femmes. Promouvoir les méthodes de contraception réversibles de longue durée, dont le DIU, contribuerait à la réduction du taux de grossesses non désirées avec une contraception mieux adaptée aux femmes.

Résumé en anglais

Introduction : the intrauterine device (IUD) is the second most popular contraceptiv method in France, after pills. Despite the high efficacity and advantages of this long-acting reversible contraception, this method remains difficult to access for nulliparous women. Practitionners’ barriers persist even with the recommandations.

Objective : the objective was to analyse the point of view of the healthcare providers about access and insertion of the intrauterine device.

Study design : independent Midwives, gynecologists, general practitioners who worked in Maine-et-Loire. Descriptive cross-sectional epidemiological study, based on an online questionnaire.

Results : 98 general practitioners, 28 midwives and 7 gynecologists, were included in this study. The IUD was spontaneously recommanded to women by 86,5% of practitioners vs 75,6% when they were nulliparous. Some healthcare providers’ socio-professional characteristics influenced statistically significantly this access (p<0,05). General practitioners were less likely to prescribe IUD, regardless of parity. Increased risk of infection and pain during insertion to nulliparous women weren’t statistically significantly for a limited access (p>0,05).

Discussion : a favorable trend is perceived but is still insufficient seen the contraceptive failure rate. Women’s counseling are necessary, as rehabilitation of contraception during patients’ life. Promote long-acting reversible contraception, including IUD, could help to reduce the unintended pregnancy rates with contraception better suited to women.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages13
Diplôme

Diplôme d'état de sage-femme

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

Ecole René Rouchy