Etude du lien entre impulsivité et inhibition cognitive : étude réalisée auprès de personnes ayant subi un traumatisme crânien grave

TitreEtude du lien entre impulsivité et inhibition cognitive : étude réalisée auprès de personnes ayant subi un traumatisme crânien grave
TypeMémoire de Master
AuteursTijou Héloïse
DirecteursLe Gall Didier
Année2014
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20090880/20142MPSY1891/fichier/1891F.pdf
Mots-clésimpulsivité, inhibition cognitive, syndrome dysexécutif, traumatisme crânien
Date de soutenance2014-06-04
Résumé

Les études consacrées au traumatisme crânien (TC) ont permis de mettre en évidence le fait que les personnes atteintes d’un TC ont fréquemment des troubles cognitifs concernant les mécanismes inhibiteurs ainsi que des troubles du comportement et notamment une impulsivité séquellaire. Plusieurs études ont montré que cette impulsivité serait due à l’altération de l’inhibition cognitive. Dans cette étude, nous avons donc cherché à mettre en évidence les liens entre ces deux déficits. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur le modèle de Hasher et al. (1999) qui propose l’existence de trois sous-fonctions d’inhibition (la fonction d’accès en mémoire de travail, la fonction de suppression et la fonction de freinage). Nous nous sommes également appuyés sur le modèle d’impulsivité de Whiteside et Lynam (2001) qui distingue quatre dimensions (l’urgence, le manque de préméditation, le manque de persévérance et la recherche de sensations). Nous avons ainsi comparé les performances d’une population de traumatisés crâniens sévères et d’une population de sujets sains par l’intermédiaire de tâches évaluant chaque fonctions d’inhibition et d’un questionnaire d’impulsivité (UPPS). Nous avons donc voulu savoir si une forte impulsivité pouvait être interprétée en termes de troubles à inhiber. Mais surtout nous avons cherché à savoir si les différentes dimensions de l’impulsivité pouvaient être expliquées par un trouble global d’inhibition ou bien par un trouble plus spécifique touchant une des trois fonctions. Les résultats obtenus montrent que les patients dysexécutifs ont tous une altération des fonctions d’inhibition mais n’ont pas en revanche d’impulsivité sauf pour la recherche de sensation. Ce faisant, nos résultats ne nous permettent cependant pas de démontrer l’impact des troubles d’inhibition cognitive sur l’impulsivité chez les patients traumatisés crâniens. Il serait donc pertinent d’apporter des améliorations méthodologiques pour une prochaine étude.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages53
Diplôme

Master Psychologie

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines