État des lieux des connaissances des hommes en études supérieures sur l'identification des rapports à risque de grossesse et l'utilisation des contraceptifs d'urgence

TitreÉtat des lieux des connaissances des hommes en études supérieures sur l'identification des rapports à risque de grossesse et l'utilisation des contraceptifs d'urgence
TypeMémoire
AuteursPlanchais Lea
DirecteursRoquelaure-Cuchet Florence, Pierrot Béatrice
Année2023
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/17008083/2023MFASMA16300/fichier/16300F.pdf
Mots-cléscontraceptifs d'urgence, étudiants, Rapports à risque de grossesse
Date de soutenance2023-05-25
Résumé

Introduction : en France, le tiers des grossesses n’est pas désiré malgré de meilleures couvertures contraceptives et la moitié d’entre-elles trouvent une issue dans l’interruption volontaire de grossesse. Les facteurs principaux sont le manque de reconnaissance des rapports à risque de grossesse et le manque d’usage des contraceptifs d’urgence. Les femmes ont été questionnées dans de nombreuses études, ce qui n’est pas le cas pour les hommes. La tranche d’âge la plus exposée aux grossesses non désirées est comprise entre 18 et 30 ans. Une part conséquente de cette population est étudiante. L’objectif principal de cette étude était de réaliser un état des lieux des connaissances des hommes en études supérieures à l’université d’Angers sur le rapport à risque de grossesse et l’utilisation d’une contraception d’urgence.

Matériel et méthode : étude épidémiologique observationnelle à visée descriptive, quantitative, rétrospective et multicentrique, réalisée auprès des hommes de l’Université d’Angers par l’intermédiaire d’un auto-questionnaire sur la période du 1er novembre 2022 au 1er janvier 2023.

Résultats : le taux de participation s’élevait à 7, 9%. 95, 3% (925/971) de la population avait entre 18 et 25 ans. La scolarité est la première source d’information sur les rapports à risque de grossesse et l’utilisation des contraceptifs d’urgence. Le médecin traitant est la 6ème source après les réseaux sociaux et l’entourage amical et familial.
- Si 97,4% (837/859) de la population identifiait un risque de grossesse lorsque le préservatif glisse ou se rompt, 60% (487/807) de la population pensait que la prise répétée de la PCU est nocive pour la santé de la femme.
- 18,4% (179/808) de de la population connaissait l’usage du stérilet comme contraceptif d’urgence
- 47,4% (407/858) des étudiants masculins de l’UA n’identifiaient pas la période des menstruations comme potentiellement à risque de grossesse et pour 17% (165/808), le test de grossesse était fiable une semaine après
le rapport à risque.

Conclusion : les connaissances de la population sont trop fragiles pour permettre d’être une ressource entre les partenaires pour diminuer le nombre de rapports à risque de grossesse, l’identifier et favoriser l’utilisation d’un contraceptif d’urgence.

Résumé en anglais

Title : state of men’s knowledge in higher education about the identification of relationships in the risk of pregnancy and the use of emergency contraceptives. Epidemiological study conducted at the University of Angers from November 1st to January 1st, 2023.

Introduction : in France, one third of pregnancies are unwanted despite better contraceptive coverage and half of them end in voluntary termination. The main factors are the lack of recognition at risk of pregnancy and lack of use of emergency contraception. Women have been questioned in many studies, which is not the case for men. The age group most at risk of unwanted pregnancy is between 18 and 30 years. A significant proportion of this population is students. The main objective was to carry out an inventory of the knowledge of men in higher education at the University of Angers on the relationship at risk of pregnancy and the use of emergency contraception.

Material and method : observational epidemiological study with descriptive, quantitative, retrospective and multicenter, aims carried out among men at the University of Angers through a self-questionnaire over the period from November 1st, 2022 to January 1st, 2023.

Results : the participation rate was 7.9%. 95.3% (925/971) of the population was between 18 and 25 years old. Schooling was the first source of information on pregnancy risk relationships and the use of emergency targets. The attending physician was the sixth most important source, after social networks and friendly and family entourage.
- While 97,4% (837/859) of the population identified a risk of pregnancy when the condom slips or breaks, 60% (487/807) of the population thought that repeated use of postcoital contraceptions is harmful to women's health.
- 18.4% (179/808) of the population knew about the use of postcoital contraceptives as contraception
- 47.4% (407/858) of University of Angers male students did not identify the menstrual period as potentially risky for pregnancy and for 17% (165/808), the pregnancy test was reliable one week after the risk report.

Conclusion : population’s knowledge is too fragile to be a resource between partners to reduce the number of risky intercourse, identify it, and promote the use of an emergency contraceptive.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages44
Diplôme

Diplôme d'État de sage-femme

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

Ecole René Rouchy