Lien entre la fatigue et la cognition sociale chez les traumatisés crâniens

TitreLien entre la fatigue et la cognition sociale chez les traumatisés crâniens
TypeMémoire de Master
AuteursColombu Margaux
DirecteursJarry Christophe
Année2021
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/16002993/2021HMPPP13040/fichier/13040F.pdf
Mots-clésCognition sociale, fatigue, reconnaissance des émotions faciales, théorie de l’esprit, traumatisme crânien
Date de soutenance2021-06-30
Résumé

Suite à un traumatisme cranio-encéphalique sévère (TCE), il est fréquent d’observer une fatigue importante ainsi que des troubles de la cognition sociale. L’objectif de la présente étude est d’éclaircir la nature du lien entre ces deux variables chez les personnes traumatisées crâniennes. Pour cela, 9 personnes victimes d’un TCE sévère ont été rencontrées. À l’aide de la Mini-SEA, leurs compétences en reconnaissance des émotions faciales et en théorie de l’esprit ont été évaluées. Leur sentiment de fatigue ressenti durant le mois précédent la rencontre a été auto-rapporté avec le questionnaire EMIF-SEP. Afin de documenter plus précisément le sens de la relation qu’entretient la fatigue avec la cognition sociale, une échelle visuelle analogique (EVA) leur a été administrée avant et après les tâches de cognition sociale. Les résultats montrent que la majorité des participants sont déficitaires aux épreuves de cognition sociale. Cependant, aucun lien n’a été montré entre leurs performances et leurs niveaux de fatigue auto-rapportés. Bien que les résultats ne soient pas significatifs, la comparaison des EVA avant et après l’administration de la Mini-SEA tend à aller dans le sens de l’hypothèse d’adaptation de Van Zomeren et al. (1984). Pour conclure, les limites méthodologiques de cette étude ne lui permettent pas de de déterminer le sens de la relation entre la fatigue et la cognition sociale chez les traumatisés crâniens.

Résumé en anglais

After a severe traumatic brain injury (TBI), it is common to observe significant fatigue as well as disorders of social cognition. The objective of the present study is to clarify the nature of the link between these two variables in people with traumatic brain injuries. In order to do so 9 people who had been victims of severe TBI were met. Using the Mini-SEA, their skills in facial emotion recognition and theory of mind were assessed. The feeling of fatigue felt during the month preceding the meeting was self-reported with the EMIF-SEP questionnaire. In order to document more precisely the way of the relationship of fatigue with social cognition, a visual analog scale (VAS) was administered to them before and after the social cognition tasks. Results show that the majority of participants are deficient in social cognition tests. However, no link has been shown between their performance and their self-reported fatigue levels. Although the results are not significant, the VAS comparison between before and after administration of Mini-SEA tends to support the coping hypothesis of Van Zomeren and al. (1984). To conclude, the methodological limits of this study do not allow it to determine the direction of the relationship between fatigue and social cognition in traumatic brain injured patients.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages47
Diplôme

Master Psychologie Clinique, psychopatho, psycho de la santé

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines