Le marché de la beauté au siècle des Lumières : la consommation des cosmétiques à Angers au XVIIIe siècle

TitreLe marché de la beauté au siècle des Lumières : la consommation des cosmétiques à Angers au XVIIIe siècle
TypeMémoire de Master
AuteursSouchay Julie
DirecteursQuellier Florent
Année2020
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/16003090/2020HMHCP11955/fichier/11955F.pdf
Mots-cléscommerce, Consommation, Cosmétiques, genres, histoire culturelle, histoire des apparences, siècle des Lumières
Date de soutenance2020-06-22
Résumé

« Des visages des Temps Modernes, de leurs peaux, de leurs couleurs, des soins et des ornements divers dont ils ont été l’objet, que savons-nous ? Tout et rien ». Cette réflexion de l’historienne Catherine Lanoë résume bien la situation actuelle de la recherche française sur l’histoire des cosmétiques. Grands oubliés de l’histoire des apparences, les cosmétiques s’affirment, lentement, comme un objet d’histoire depuis les années 2000. L’enjeu de ce mémoire est donc de combler, à son échelle, le vide historiographique qui subsiste concernant les cosmétiques. Les sources mobilisées sont principalement angevines afin de proposer une étude de leur consommation au niveau provincial alors que les travaux existants à leur sujet se concentrent majoritairement sur la sphère parisienne. L’étude de la consommation des cosmétiques est au cœur de la démarche historique, puisque c’est au XVIIIe siècle que se développe la société de consommation, élargissant les possibilités de possessions matérielles des individus dont les cosmétiques font partie. Le port de poudre ou de pommades n’est donc plus réservé exclusivement aux nobles. Afin d’appréhender cette consommation, l’étude s’est concentrée évidemment sur les cosmétiques en tant que tel mais aussi sur ceux qui les fabriquent et les vendent (parfumeurs et perruquiers) ainsi que ceux qui les utilisent. De plus, les grandes transformations concernant les pratiques d’hygiène mais aussi les tolérances olfactives s’étendent au domaine des cosmétiques. Ainsi, à partir de l’étude d’un objet, les cosmétiques, il est possible de faire ressortir de nombreuses analyses concernant l’histoire de la consommation, l’histoire culturelle, l’histoire des sensibilités ou encore l’histoire des apparences. C’est là, toute la richesse et l’intérêt de ce sujet.

Résumé en anglais

« About the faces of Modern Times, their skins, their colours, the various cares and ornaments they have been the object of, what do we know? All and nothing ». This reflection by the French historian Catherine Lanoë summarises the current state of research on cosmetics in France. Greatly forgotten in the history of appearances, cosmetics have been slowly asserting themselves as an object of history since the 2000’s. The aim of this dissertation is to fill, on its own scale, the historiographical void that remains concerning cosmetics. Most of the sources mobilized are from Angers in order to propose a study of their consumption at the provincial sphere, whereas existing works on cosmetics are mainly focused on the Parisian area. The study of the consumption of cosmetics is the main historical approach. In fact, it was in the 18th century that the consumer society emerged, expanding the possibilities of material possessions for people, of which cosmetics were a part. Therefore the wearing of powder or ointments isn’t reserved exclusively for nobles. In order to capture this consumption, the study obviously focused on cosmetics, but also on those who make and sell them (perfumers and wigmakers) and those who use them too. In addition, the major transformations concerning hygiene practices but also olfactory tolerances are spreading to the field of cosmetics. Thus, from the study of an object, cosmetics, it is possible to bring out many analyses about the history of consumption, cultural history, the history of sensibilities or the history of appearances. This is all of the richness and interest of this subject.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages166
Diplôme

Master Histoire, Civilisations, Patrimoine

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines