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Qu'attendent les femmes de leur médecin généraliste au 3ème trimestre de grossesse ?

Résumé en français

Introduction : les femmes ont la possibilité d’effectuer leur suivi de grossesse par leur médecin généraliste jusqu’au 7ème mois. Ensuite, il se fait par les professionnels de santé sur le lieu d’accouchement. Cette étude visait à recueillir l’opinion des patientes quant à la place qu’occupait leur médecin généraliste au dernier trimestre de grossesse.

Matériel et Méthodes : il s’agissait d’une étude qualitative réalisée entre Février et Juin 2017 dans le Maine-et -Loire. 16 entretiens individuels semi-dirigés ont été réalisés auprès de femmes à partir de 30 SA. Le guide d’entretien abordait la consultation du 7ème mois, l’adressage de leurs préoccupations et le contenu d’une hypothétique consultation dédiée de fin de grossesse avec le médecin généraliste. L’analyse a été conduite de manière inductive.

Résultats : les femmes attendaient que leur médecin généraliste, futur médecin traitant potentiel de la famille, interroge le projet parental et l’organisation du suivi post-natal. Au dernier trimestre, elles souhaitaient qu’il apporte des compétences biomédicales aux symptômes physiologiques de fin de grossesse, qu’il fasse le relais avec les professionnels de la maternité et qu’il prescrive l’arrêt de travail ou le congé pathologique en rapport avec la grossesse. Certaines femmes n’exprimaient pas d’attente particulière, ou alors elles ne plaçaient pas le médecin généraliste comme interlocuteur privilégié. Il n’était pas nommé comme le « spécialiste » dans le suivi de la fin de la grossesse, à l’inverse des sages-femmes et des obstétriciens. En fonction du moment où les femmes en étaient dans le processus de projection lors de la fin de grossesse, elles souhaitaient adresser au médecin généraliste certaines questions en lien avec la périnatalité et la parentalité. Elles laisseraient aux sages-femmes et gynécologues-obstétriciens les préoccupations techniques de l’accouchement.

Conclusion : le médecin généraliste aurait des compétences spécifiques à approfondir pour répondre aux patientes en fin de grossesse, en demande de soutien à la parentalité. Pour les femmes qui en ressentiraient le besoin lors de cette période, la question pourrait se poser d’une consultation dédiée auprès de leur médecin
généraliste.

Résumé en anglais

Introduction : women have the possibility to carry out their pregnancy follow-up by their general practitioner until the 7 month. Then, it is done by the health porfessionnals at the place of delivery. The purpose of this study was to obtain patients’ views on the position of their general practitioner in the last trimester of pregnancy.

Material and Methods : this was a qualitative study carried out between February and June 2017 in the Maine-et- Loire. 16 semi-structured one-to-one interviews were conducted with women from 30 SA. The interview guide was about the 7th month consultation, the addressing of their concerns and the content of an hypothetical dedicated end-of-pregnancy consultation with the general practitioner. The analysis was conducted inductively.

Results : women were waiting from their general practitioner, futur family doctor, to question the parental project and the organization of postnatal follow-ups. During the last trimester, they wanted their doctor to bring biomedical skills to the physiological symptoms of the end of pregnancy, to relay them with the maternity professionals, prescribe a work stoppage or sick leave related to pregnancy. Some women did not express any particular expectation, or did not place the general practitioner as a preferred contact. He was not referred to as the « specialist » for the end-of-pregnancy follup-up, unlike midwives and obstetricians. Depending on when women were in the projection process at the end of pregnancy, they wanted to address questions related to perinatal and parenthood to the general practitioner. They would leave the technical concerns of childbirth to midwives and gynaecologists-obstetricians.

Conclusion : the general practitioner would have to develop specific skills in order to respond to patients at the end-of-pregnancy, who are looking for parental support. For women who would felt the need during this period, the question might arise of a dedicated consultation with their general practitioner.

Année
2019
Nombre de pages
39
Année de soutenance
2019-10-24
Type de dépôt
Thèse d'exercice : Médecine
Langue de publication
Français
Éditeur
Université Angers
Lieu d'édition
Angers
Citation Key
dune11498
URL
https://dune.univ-angers.fr/fichiers/20137827/2019MCEM11498/fichier/11498F.pdf
Thèse
Libellé de l'étape
THESE MEDECINE GENERALE
Bac+
9
Publication du contenu
Libellé de l'UFR
UFR médecine
Libellé du diplôme
Diplôme d'État de docteur en médecine
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