Introduction : la dépression est une pathologie très fréquente. Le médecin généraliste peut s’aider des différentes échelles psychiatriques dont l’échelle de Hamilton.
Objectifs : réaliser un état des lieux de l'utilisation de l'échelle de dépression de Hamilton par les médecins généralistes en Maine et Loire, Sarthe et Mayenne.
Matériel et méthode : étude épidémiologique déclarative à visée descriptive. Utilisation d’un questionnaire anonyme adressé par mail aux médecins généralistes des différents départements en 2018.
Résultats : 38% des médecins généralistes déclarent utiliser l’échelle de Hamilton dont 67,5% plusieurs fois par an. Il est utilisé dans 59% des cas pour faire accepter le diagnostic au patient et/ou évaluer la sévérité des symptômes. 75% des médecins affirment que son utilisation aboutit à une modification de leur prise en charge. Pour 90% d’entre eux déclarent que l’utilisation d’HDRS influe sur l’initiation d’un traitement. Chez les médecins n’utilisant pas l’échelle, 49% déclarent que l’interrogatoire est plus adapté, et 43% la trouve trop chronophage. Nous avons pu montrer que les médecins utilisant des échelles dans d’autres spécialités, utilisent plus fréquemment l’HDRS.
Conclusion : dans le Maine et Loire, la Sarthe et la Mayenne, les médecins généralistes utilisent peu l’échelle de Hamilton.
Introduction : depression is a very frequent pathology. The general practitionner could help himself with several psychiatric scales including Hamilton’s scale.
Goals : doing an inventory of the use of Hamilton’s scale from general practitionners in Maine et Loire, Sarthe and Mayenne.
Equipment and Method : declarative epidemiological study for descriptive purposes. Using an anonymous questionnary e-mailed to general practitionners of different departments on 2018.
Results : 38% of general practitionners declares using Hamilton’s scale, whose 67,5% as several times a year. It is been used in 59% of cases to make the diagnosis accept from the patient and/or to assess symptoms severety. 75% of practitionners assures as this use conduct to their medical care change. 90% among them assures as the HDRS’s use has an impact on starting treatment. Among practitionners who is not using the scale, 49% assures that interrogatory is more suitable, and 43% considers it time-consuming. We have been able to show that practionners who are using scales in others specialities are using more frequently HDRS.
Conclusion : in Maine et Loire, Sarthe and Mayenne, general practitionners are using HDRS hardly.