La perte foetale au deuxième trimestre de la grossesse. Impact chez le couple parental

TitreLa perte foetale au deuxième trimestre de la grossesse. Impact chez le couple parental
TypeMémoire
AuteursRoche-Bruyn Marie-Liesse
DirecteursBouet Pierre-Emmanuel
Année2013
URLhttps://dune.univ-angers.fr/fichiers/20083649/2013MDNSF698/fichier/698F.pdf
Date de soutenance2013-05-29
Résumé

La maternité est certainement, de tous les services hospitaliers, celui où l’on s’attend le moins à être confronté à la mort. Malheureusement les évènements heureux qui y ont lieu peuvent, à tout moment, être interrompus par un arrêt brutal de la grossesse, appelé fausse couche tardive ou mort fœtale in utero (étudiée ici entre 15 et 24SA).
Le couple parental entame alors un processus de deuil, deuil d'un "enfant" décédé le plus souvent avant même d'être né. Plusieurs difficultés peuvent être rencontrées dans l'élaboration de ce processus, telles que le manque de souvenir, la médicalisation souvent importante autour de "l'annonce"… . Difficultés auxquelles se surajoute une impossibilité d'expression du chagrin face à un entourage qui ignore très souvent l'existence de la perte et qui pensant bien faire, minimise "l'évènement". Et face à des repères pour penser la mort semblant quelques fois bien flou. La combinaison d'un savoir sur les débuts de la vie, qui personnalise souvent très tôt ce que l'on porte en soi lors d'une grossesse et la grande variété des noms qui lui sont donnés (fœtus, embryon, produit utérin, grossesse…) concourt à renforcer le flou entourant "ces disparus". Le rôle de la sage-femme présente dès le début de "ces évènements" semble primordial afin qu'il ne règne pas un silence de mort sur cette mort.

Résumé en anglais

The maternity ward is, of all hospital services, certainly the one in which there is the lowest expectation of being faced with death. Unfortunately, the happy events that take place there can, at any moment, be jarred by an abrupt end to pregnancy, called late-term miscarriage or intrauterine fetal death (studied here from 15 to 24SA).
The parents thus begin a grieving process – grief for a "child," often dead before even being born. Numerous difficulties can be encountered throughout this process, including the absence of memories and the often significant medicalization of "the announcement" Added to these difficulties is the impossibility of expressing sorrow in a circle that frequently ignores the existence of the loss and, thinking it to be best, tries to downplay "the event". And when faced with certain reminders, the death may seem like even more of a blur. The combination of knowledge regarding the start of life – with what the mother carries during the pregnancy often being attributed personhood very early – and the broad spectrum of names given to the entity (fetus, embryo, uterine product, pregnancy…) serves to intensify the lack of clarity surrounding "the disappeared". The midwife’s involvement from the very beginning of "these events" seems essential to prevent the death from being enshrouded in a deathly silence.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages70
Diplôme

Diplôme d'État de sage-femme

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

École René Rouchy