Prise en charge par les médecins généralistes des facteurs psycho-sociaux associés à la pérennisation des lombalgies (Enquête qualitative)
Titre | Prise en charge par les médecins généralistes des facteurs psycho-sociaux associés à la pérennisation des lombalgies (Enquête qualitative) |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Deloisy Charline |
Directeurs | Huez Jean-François |
Année | 2013 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20066123/2013MCEM577/fichier/577F.pdf |
Mots-clés | Facteurs psychosociaux, lombalgie chronique, médecine générale, relations médecin-malade |
Résumé | Le rôle des facteurs psychosociaux dans la chronicisation des lombalgies est désormais admis, mais la manière dont ils sont pris en charge en médecine générale reste mal connue. Un travail qualitatif réalisé auprès de médecins généralistes a montré que l’intérêt d’une approche globale du patient était largement reconnu. Ils pouvaient identifier les différents facteurs psychosociaux et professionnels mis en cause dans la pérennisation des lombalgies, et repérer des patients à risque d’évolution vers la chronicité, mais avec des méthodes et un rythme différents de ceux utilisés pour la recherche. Le rôle des difficultés conjugales et de l’histoire familiale était souligné. Le type de relation qu’ils avaient instauré avec les patients lombalgiques chroniques influençait la manière dont ils abordaient les facteurs psychosociaux. Cet abord reposait principalement sur l’écoute, l’éducation du patient, et l’encouragement à la reprise d’activité. Ils recourraient fréquemment à leurs confrères spécialistes et aux centres antidouleur, et les médecines non conventionnelles pouvaient constituer une alternative. Les médecins généralistes peuvent espérer agir sur les facteurs professionnels et les comportements inappropriés, mais à condition de ne pas rester isolés. Une prise en charge des facteurs psychologiques impliquerait de modifier le paradigme biomédical de la relation médecin-malade, en laissant une place à l’auto-questionnement du patient, afin d’accompagner celui-ci vers l’autonomie dans une approche qui serait alors biopsychosociale. Ce travail pourrait permettre une ouverture vers la psychothérapie spécifique du medecin généraliste. |
Résumé en anglais | The role of psychosocial factors in the persistence of low back pain is now recognized, but the way they are handled in general practice remains unclear. Qualitative work conducted among general practitioners has shown that the value of a global approach to these patients was widely recognized. They were able to identify the different psychosocial and professional factors involved in the perpetuation of low back pain and identify patients at risk of becoming chronic sufferers, but at a pace and with methods different from those used in research. The role of marital problems and family history was underlined. The kind of relationship established with chronic low back patients influenced the way they approached psychosocial factors. This approach was mainly based on listening, patient education and encouragement to resume activities. They would frequently refer to their specialist colleagues and pain clinics, and recourse to alternative therapies was available. General practitioners can expect to be effective on work factors and inappropriate types of behavior provided they do not operate in isolation. Taking on board psychological factors would entail a change in the biomedical doctor patient relationship paradigm, by allowing space for patient self-questioning leading towards patient autonomy. Such an approach would then become biopsychosocial. This work could open up the prospect of a specific psychotherapy of the general practitioner. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 134 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2013-04-05 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2013ANGE016M |