La lutte biologique contre Dryocosmus kuriphilus, le cynips du châtaignier : suivi de l'installation de la lutte en Ardèche
Titre | La lutte biologique contre Dryocosmus kuriphilus, le cynips du châtaignier : suivi de l'installation de la lutte en Ardèche |
Type | Rapport de stage |
Auteurs | Royer-Lanoote Aliénor |
Directeurs | Boureau Tristan |
Année | 2015 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/14004015/20153MABTV4369/fichier/4369F.pdf |
Mots-clés | Ardèche, Châtaigneraie, Châtaignier, Cynips, Dryocosmus kuriphilus, Galle, Lutte biologique, Torymus sinensis, variété |
Résumé | Dryocosmus kuriphilus le cynips du châtaignier occasionne une perte de production de 50 à 80% dans les châtaigneraies. Pour lutter contre ce fléau de la châtaigne, la Chambre de l’Agriculture de l’Ardèche a mis en place une lutte biologique basée sur Torymus sinensis, un hyménoptère provoquant la mort du cynips en pondant ses oeufs dans la galle formée par ce dernier. Des lâchers conformes à un protocole mis en place par l’INRA sont effectués sur l’ensemble du département et les populations suivies afin d’évaluer l’établissement de l’agent de lutte sur le territoire. Des prospections environnementales sont entreprises afin de mettre en relation l’installation de T.sinensis avec l’environnement des parcelles. Si les variétés plantées et la date d’arrivée du parasite influencent le taux d’infestation, ces études montrent également que la lutte biologique est favorisée par la présence de parasitoïdes autochtones du chêne qui s’attaquent également au cynips. La lumière et l’espacement entre les exploitations de châtaignes semble aussi avoir un impact pour une raison encore inconnue. La lutte biologique est désormais bien mise en place depuis 5 ans et les efforts doivent perdurer sur les années à venir : à l’heure actuelle le taux de T.sinensis n’est pas assez élevé pour avoir un impact sur le taux d’infestation par le cynips. Pour amorcer un début de retour en production des parcelles atteintes, il faudra patienter jusqu’à 8 ans après le premier lâcher d’individus de T.sinensis. |
Résumé en anglais | Dryocosmus kuriphilus the chestnut gall wasp causes a loss of production from 50 to 80% in the chestnut groves. To fight against this scourge of the chestnut the Agriculture Chamber of Ardèche has established a biological control based on Torymus sinensis, a wasp killing cynic's larvea in the gall by laying eggs. The releases according to a protocol established by INRA are performed on the entire department and populations monitored to assess the establishment of the control agent in the territory. Environmental surveys are undertaken to bring together the installation of environmentally T.sinensis plots. If planted varieties and the arrival of the parasite influence the rate of infestation, these studies also show that biological control is favored by the presence of indigenous parasitoids oaks that also attack the gall wasps. The light and the spacing between the chestnut groves also seem to have an impact for a still unknown reason. Biological control is now well set up for 5 years and efforts should continue over the coming years : at the present rates of T.sinensis are not high enough to have an impact on the rate of infestation by the gall wasp. To boot back into production the earliest damages plots, it will wait up to 8 years after the first release of individuals T.sinensis. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 19 |
Diplôme | Master Biologie Végétale |
Date de soutenance | 2015-06-30 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Entreprise | Chambre d'Agriculture de l'Ardèche |
Tuteur | Tristan BOUREAU |
Libellé UFR | UFR de Sciences |