Enquête descriptive sur le rôle du médecin généraliste dans l'identification et le suivi des patients infectés par le VIH perdus de vue par le service de maladies infectieuses du CHU d'Angers

TitreEnquête descriptive sur le rôle du médecin généraliste dans l'identification et le suivi des patients infectés par le VIH perdus de vue par le service de maladies infectieuses du CHU d'Angers
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursMustière François
DirecteursFialaire Pascale
Année2012
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20000579/2011MCEM420/fichier/420F.pdf
Mots-clésCOREVIH, médecine générale, perdu de vue, VIH
Résumé

Un patient infecté par le VIH est considéré comme perdu de vue (PDV) après au moins 12 mois sans consultation de suivi spécialisé. Une recherche active du devenir de ces patients est indispensable en préalable à une éventuelle reprise de contact. L'objectif est d'évaluer le rôle du médecin généraliste dans l'identification des PDV réels, et dans le suivi en ville éventuellement prodigué à ces patients. Entre Décembre 2003 et Avril 2012 sont retenus 68 patients PDV "supposés" par le service de Maladies Infectieuses du CHU d'Angers, dont 53 avec un médecin traitant. Un questionnaire est adressé par courrier à chacun des médecins traitants de ces patients afin de préciser leur devenir depuis la rupture de suivi spécialisé: le taux de réponse au questionnaire était de 86.7%
L'enquête auprès des médecins traitants permet d'écarter 20% de "faux" PDV (décès,déménagement) parmi les PDV supposés.16% des PDV réels sont toujours suivis uniquement par leur médecin traitant, sans renouvellement de traitement antirétroviral ni de surveillance biologique régulière.40% des PDV réels sont également perdus de vue par leur médecin traitant, sans précision sur les circonstances de rupture de suivi.Concernant les PDV actuels dont ceux sans médecin traitant, la poursuite des recherches (consultation des registres de décès, renseignements auprès des COREVIH…) reste nécessaire avant une éventuelle relance de suivi. A l'avenir en cas d'absence du patient à une consultation de suivi spécialisé programmée, la disponibilité du médecin généraliste semble en faire un relais efficace afin de préciser le devenir immédiat du patient, et d'envisager une reprise de contact par son intermédiaire

Résumé en anglais

An HIV-positive patient is considered lost to follow-up (LFU) after at least 12 months without specialized care. Active research of what has become of them is crucial if contact is to be reestablished. The objective is to evaluate the role of the general practitioner in cases of truly LFU patients, and in the care eventualy given to these patients.
Between December 2003 and April 2012, 68 « supposedly » LFU patients were taken to the Service de Maladies Infectieuses of Angers’ University Hospital, 53 of which having a regular doctor. A questionnaire was mailed to each of these general practitioners to clarify their patient’s status since their last specialized care. The response rate of the questionnaire was 86.7%. This inquiry led to the discarding of 20% of « fake » LFU cases (death, moving) among the supposed ones. 16% of the true LFU patients were still being followed by their regular doctor, without renewal of antiretroviral therapy or biological monitoring. 40% of the true LFU patients had also been lost to follow-up by their own regular doctor, with no precision about the circumstances surrounding the loss of contact.
Regarding actual LFU patients inluding those without regular doctor, further research (consultation of death records, inquiries to COREVIH organizations, etc.) is necessary before potentially reestablishing contact.
In the future, in case a patient misses a scheduled specialized consultation, the availability of a general practitioner contributes to forming an effective information relay regarding the patient’s short-term status, and may act as a possible intermediary for reestablishing contact

Langue de rédactionFrançais
Nb pages48
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2012-12-19
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2012ANGE1102