IVG médicamenteuse en ambulatoire : quel regard porte les médecins généralistes en Pays de La Loire ?
Titre | IVG médicamenteuse en ambulatoire : quel regard porte les médecins généralistes en Pays de La Loire ? |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Rondeau Berenice |
Directeurs | Houdebine Elise |
Année | 2024 |
URL | https://dune.univ-angers.fr/fichiers/20130558/2024MCEM18920/fichier/18920F.pdf |
Mots-clés | ambulatoire, conventionnement, Freins, IVG, IVG médicamenteuse |
Résumé | Contexte : en France, le nombre d’IVG réalisées est stable cependant, la méthode et le lieu de réalisation de celles-ci se sont vus modifiés depuis les quatre dernières années au profit des IVG médicamenteuses réalisées hors établissement de santé qui sont en croissance constante. A l’échelle régionale, l’offre d’IVG est très hétérogène sur le territoire français. Les Pays de La Loire constitue la région où est enregistré le plus faible taux d’IVG réalisées toute méthode confondue. Objectif : ce travail cherche à comprendre les freins à la réalisation des IVG médicamenteuses en ville auprès des médecins généralistes de la région, ainsi que d’ouvrir des pistes permettant un meilleur accès aux patientes à cette méthode. Méthode : il s’agissait d’une étude épidémiologique descriptive quantitative. Étaient inclus les médecins généralistes en activité ne pratiquant pas d’IVG à leur cabinet en région Pays de Loire. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer les principaux freins à la réalisation des IVG médicamenteuses en ville. L’objectif secondaire était d’identifier les leviers possibles pour intégrer les actes d’IVG médicamenteuse à la pratique courante es médecins généralistes en ville. Résultats : 119 médecins ont répondu à l’étude. La lourdeur administrative, le manque de demande d’IVG formulées au cabinet, la crainte de la gestion des complications, ainsi que la difficulté à trouver des professionnels de santé en ville étaient les principaux freins relevés. Aucune différence significative n’a été observée entre le lieu d’exercice des médecins et les activités de gynécologie et le nombre de demande d’IVG reçue par les médecins interrogés. Plus de femmes médecins pratiquaient des activités de gynécologie. Les médecins interrogés souhaiteraient avoir accès à des protocoles d’IVG médicamenteuses ainsi qu’à une cartographie et annuaire des acteurs du territoire. Conclusion : les médecins généralistes questionnés se sentent concernés par ce sujet et estiment qu’il s’agit d’un domaine relevant de la médecine générale. Cette étude met en lumière que les médecins sont en demande de moyens pratiques répondant aux besoins du terrain. Ces résultats encouragent également la mise en relation et la création d’une relation de confiance entre les différents professionnels du territoire. |
Résumé en anglais | Background : in France, the number of abortions is stable, although the method and location of abortion have changed over the last four years, in favor of medical abortions outside healthcare institutions, which are steadily increasing. At regional level, the supply of abortion services is highly heterogeneous across France. The Pays de La Loire region has the lowest rate of abortions performed by any method. Objective : the aim of this study is to understand the obstacles to the use of medically induced abortion among general practitioners in the region, and to open up avenues for improving patient access to this method. Methods : this was a quantitative descriptive epidemiological study. It included practicing general practitioners who did not perform medical abortions in their offices in the Pays de Loire region. The primary objective of the study was to assess the main obstacles to performing medically induced abortion in ambulatory medicine. The secondary objective was to identify possible levers for integrating medical abortion procedures into the routine practice of general practitioners. Results : 119 doctors responded to the questionnaire. Cumbersome administrative procedures, a lack of requests for in-office abortions, the fear of managing complications, and the difficulty of finding healthcare professionals in town were the main obstacles identified. No significant difference was observed between the physicians' place of practice and gynecology activities and the number of abortion requests received by the physicians surveyed. More female doctors practiced gynecology. The doctors surveyed would like to have access to medicated abortion protocols, as well as a map and directory of local professionals. Conclusion : The general practitioners interviewed feel concerned by this subject, and consider it to be an area that belongs to general practice. This study shows that doctors are looking for practical ways of responding to needs in the field. These results also encourage the creation of a relationship of trust between the various professionals in the territory. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 32 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2024-10-29 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2024ANGE182M |