Sélection de génotypes de blé tendre résistant au piétin-verse pour des systèmes de culture économes en pesticides
Titre | Sélection de génotypes de blé tendre résistant au piétin-verse pour des systèmes de culture économes en pesticides |
Type | Rapport de stage |
Auteurs | Daugan Corentin |
Directeurs | Berruyer Romain |
Année | 2019 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/17009064/2019TMBV10777/fichier/10777F.pdf |
Mots-clés | agriculture biologique, blé tendre, création variétale, faible intrant, maladie, piétin-verse |
Résumé | L’IGEPP (Institut de Génétique, Environnement et Protection des Plantes) par le biais de son équipe MVI (Matériel Végétal Innovant) a pour objectif de faire de la création variétale de blé tendre pour une agriculture en faible intrants ou en biologique. Pour répondre à cette objectif, les variétés créées doivent être résistante à de multiples maladie du blé tendre dont le piétin-verse, la fusariose, la septoriose par exemple. Ce stage intervient dans le cas de la maladie du piétin-verse. Des essais (PVAD01 et PVAD02) ont été mis en place afin d’évaluer la résistance de lignées de blé tendre à cette maladie cryptogamique. Pour évaluer la résistance de ces lignées en neuvième et dixième année de sélection, elles ont été semées en champ puis inoculées par la souche T. yallundae, responsable de la maladie du piétin-verse. Une fois les lignées assez contaminées (entre le stade fin de l’épiaison (Z58) et floraison (Z60)), contamination évaluée par des témoins, une notation de la surface de la tige nécrosée est réalisée. Les résultats sont ensuite analysés statistiquement par le test de Newman-Keuls et une analyse de variance. Ils sont également comparés avec les résultats du marquage moléculaire du gène de résistance Pch1 par le marqueur STR Orw1. L’observation faite sur les résultats montrent que nous avons quelques génotypes résistants au piétin-verse. Par la suite, si ces génotypes sont inscrits au catalogue officiel français des variétés, ils bénéficieront d’un bonus à l’inscription. Ce bonus à l’inscription induira pour l’agriculteur une baisse de l’utilisation de fongicides. |
Résumé en anglais | IGEPP (Institute of Genetics, Environment and Plant Protection) through its MVI team (Innovative Plant Material) aims to create varieties of soft wheat for low farm inputs or organic farming. To satisfy this objective, the created varieties must be resistant to multiple common wheat diseases such as eyespot, fusarium, septoria, for example. This internship comes at in the case of eyespot disease. Tests (PVAD01 and PVAD02) have been set up to evaluate the resistance of soft wheat lines to this cryptogamic disease. To assess the lines resistance in the ninth and tenth year of selection, they were sown in the field and inoculated with the T. yallundae strain, which is responsible for eyespot disease. Once the lines have been fairly contaminated (between the late ear emergence stage (Z58) and flowering stage (Z60)), contamination assessed by controls, a notation of the surface of the necrotic stem is made. The results are then statistically analyzed by the Newman-Keuls test and an analysis of variance. They are also compared with the results of the molecular labelling of the Pch1 resistance gene by the Orw1 STR marker. Observation of results shows that we have some genotypes resistant to eyespot. Thereafter, if these genotypes are registered in the official French catalogue of varieties, they will benefit from a bonus upon registration. This registration bonus will lead to a decrease in fungicide use for the farmer. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 20 |
Diplôme | Master Biologie Végétale |
Date de soutenance | 2019-07-03 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Entreprise | INRA UMR IGEPP |
Tuteur | Romain Berruyer |
Libellé UFR | UFR de Sciences |