Introduction Les hommes sont de plus en plus encouragés à s’investir dans leur paternité, et ce dès la grossesse. Les futurs pères se sentent souvent insuffisamment inclus dans le suivi médical de la grossesse. Leur investissement est encouragé par des autorisations d’absence au travail pour assister aux rendez-vous médicaux, ainsi que la possibilité de bénéficier d’un examen de santé pris en charge à 100%. Il semblerait que ces dispositifs soient peu connus à la fois des futurs pères et des professionnels de santé.
Sujets et Méthodes Nous avons interrogé 155 médecins généralistes installés dans le Pays de la Loire concernant leurs connaissances et leurs habitudes sur l’intégration des futurs pères dans le suivi médical de la grossesse.
Résultats Comme retrouvé dans la littérature existante, les médecins généralistes interrogés cherchaient rarement à inclure les futurs pères dans leurs consultations de suivi, et ils étaient peu nombreux à connaître les dispositifs existants actuellement. Les médecins semblaient cependant enclins à modifier leur pratique.
Conclusion Les dispositifs sus-cités mériteraient d’être mieux connus des futurs pères, ainsi que des professionnels de santé. Les hommes sont nombreux à souhaiter s’investir au mieux dans la grossesse de leur conjointe, et cela fait partie du rôle des soignants de veiller à leur laisser cette place.
Introduction Men are more and more encouraged to get involved in their role as a father, including during pregnancy. Fathers to be often feel not included enough in medical follow-ups during pregnancy. Their involvement is facilitated by the right to take time off from work to go to medical appointements, and by a health exam dedicated to them. It seems these arrangements are not widely known by many fathers to be, as well as health professionnals.
Methods We questionned 155 general practitioners established in Pays de la Loire regarding their knowledge and their views on fathers’ to be integration during pregnancy medical follow-up.
Results As found in pre-existing literature, the general practitioners we questionned rarely included fathers to be during their medical consultations, and few of them knew about the existing arrangements. However, the general practitioners seemed keen on changing their practice.
Conclusion The opportunities for involvement should be better known by fathers to be and health professionnals. A lot of men wish to actively participate in their partner’s pregnancy as much as possible. Therefore, the onus is on medical professionnals to support fathers to fulfill these opportunities.