Dans cette étude vestimentaire portée sur l’espace angevin à la seconde moitié du XVIIIe siècle, nous vous invitons à explorer l’habillement féminin sous une perspective sociale, s’éloignant de la traditionnelle histoire des costumes nobles. Ce premier mémoire s’inscrit dans l’héritage de l’histoire des apparences et celles du corps, enrichi par les contributions de l’histoire de la culture matérielle, de la consommation et de la presse. L’étude de cas repose sur un examen approfondi de sources notariales, permettant d’esquisser les apparences des Angevines et d’évaluer leur consommation vestimentaire. Le contenu des garde-robes a été consciencieusement étudier, nous avons porté un grand intérêt à la quantité et la valeur marchande des pièces, aux textiles employés, aux couleurs et aux motifs qui embellissaient leurs habits. Les pratiques culturelles associées aux vêtements ont également été prises en compte dans cette étude. L’échange, la transmission et la réutilisation de vêtements étaient des pratiques fréquentes dont nous pouvons actuellement déceler des
indices grâce à certaines annotations laissées par les notaires.
In this clothing study on the Anjou region in the second half of the 18th century, we invite you to explore women’s dress from a social perspective, moving away from the traditional history of noble costumes. This first dissertation is part of the legacy of the history of appearances and the body, enriched by contribution form the history of material culture, consumption, and the press. The case study is based on a thorough examination of notarial records, allowing us to sketch the appearances of Angevine women and assess their clothing consumption. Wardrobe contents were carefully studied, we paid close attention to the quantity and market value of garments, the textiles used, as well as the colors and patterns that adorned their clothing. Cultural practices associated with dress were also considered in this study. The exchange, transmission, and reuse of garments were common practices, traces of which can still be detected today certain notes left by notaries.