Etat des lieux sur le dépistage et la prise en charge de la cholestase intra hépatique gravidique en médecine générale dans le Maine et Loire, la Sarthe et La Mayenne
Titre | Etat des lieux sur le dépistage et la prise en charge de la cholestase intra hépatique gravidique en médecine générale dans le Maine et Loire, la Sarthe et La Mayenne |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Revollon Betty |
Directeurs | Legendre Guillaume |
Année | 2019 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20071611/2019MCEM9989/fichier/9989F.pdf |
Mots-clés | cholestase intra-hépatique gravidique, Contraception, dépistage, étude, gynécologie-obstétrique, médecine générale, post-partum |
Résumé | Introduction : la cholestase gravidique peut être diagnostiquée par les médecins généralistes qui se situent à l’entrée du parcours de soin. De plus, elle peut aboutir à modifier la contraception en post-partum souvent prescrite par ces derniers. Ainsi, l'objectif de notre étude est d’établir un état des lieux des pratiques de dépistage et de prise en charge de la CIHG avant et après l’accouchement, des médecins généralistes du Maine et Loire, de la Sarthe et de la Mayenne. L'’objectif secondaire est d’évaluer les difficultés rencontrées par les médecins généralistes afin de trouver des pistes d’amélioration. Matériel et Méthode : c’est une étude quantitative, descriptive, déclarative, transversale par questionnaires envoyés à des Médecins généralistes du Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Sarthe ayant un courriel recensé à la faculté de médecine d'Angers, du 20 janvier au 20 mars 2017. Résultats : nous avons obtenu un taux de réponse de 22,4%. 77,4% des médecins pensent ne pas être suffisamment informés sur le dépistage et la prise en charge de cette pathologie. Parmi ces médecins, ils ne sont que 32,4% à avoir essayé d'élargir leurs connaissances. Selon notre étude, le bilan hépatique perturbé est le principal critère faisant évoquer cette pathologie et non pas le prurit. 72% des médecins adressent en priorité la patiente à un gynéco-obstétricien s'ils suspectent une CIHG.17% d'entre eux réalisent d'abord un bilan biologique avec un bilan hépatique qui fait partie du bilan de gravité. Seulement 6% des médecins prescrivent une cholalémie qui est l'examen de référence pour confirmer cette pathologie. Notre étude montre que la contraception en post partum est bien connue des médecins généralistes. 64,7% d'entre eux prescrivent un bilan hépatique 2 mois après la prise d'une contraception par œstroprogestatifs. Et 92,9% des médecins prescrivent un bilan hépatique en cas de récidive des du prurit sous pilule. Conclusion : notre étude montre que la cholestase gravidique est peu dépistée par les médecins généralistes car ils ne sont pas suffisamment formé à cette problématique. Il apparaît donc nécessaire d'informer les médecins sur cette pathologie pour améliorer la prise en charge de ces patientes. |
Résumé en anglais | Introduction : gestational cholestasis can be diagnosed by general practitioners at the entrance to the treatment course. In addition, it can lead to change postpartum contraception often prescribed by them. Thus, the objective of our study is to establish an inventory of practices of screening and management of the CIHG before and after delivery, GPs Maine and Loire, Sarthe and Mayenne . The secondary objective is to evaluate the difficulties encountered by general practitioners in order to find ways to improve. Material and method : it is a quantitative, descriptive, declarative, cross-sectional study sent to General Practitioners in Maine-et-Loire, Mayenne and Sarthe with an e-mail registered at the Faculty of Medicine of Angers, from 20 January to 20 March 2017. Results : we got a response rate of 22.4%. 77.4% of doctors think they are not sufficiently informed about the screening and management of this pathology. Of these physicians, only 32.4% have tried to expand their knowledge. According to our study, disturbed liver assessment is the main criteria evoking this pathology and not pruritus. 72% of physicians give priority to a gynecologist / obstetrician if they suspect an ICGH. 17% of them first perform a biological checkup with a liver test that is part of the balance of gravity. Only 6% of doctors prescribe a choleraemia which is the reference examination to confirm this pathology. Our study shows that postpartum contraception is well known to general practitioners. 64.7% of them prescribe a liver function test 2 months after taking estrogen-progestin contraception. And 92.9% of the doctors prescribe a hepatic assessment in case of recurrence of the prurit under pill. Conclusion : our study shows that the cholestasis gravidic is little tracked by the general practitioners because they are not sufficiently trained to this problematic. It therefore seems necessary to inform the doctors about this pathology to improve the management of these patients. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 19 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2019-05-09 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2019ANGE053M |