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Instillation de surfactant par la technique LISA : étude de pratiques dans les centres de niveau III en France et faisabilité au CHU Angers

Résumé en français

Introduction : la technique LISA (Instillation moins invasive de surfactant) pour traiter la maladie des membranes hyalines des prématurés a montré ses preuves dans la diminution du recours à la ventilation mécanique et dans la prévention de la dysplasie bronchopulmonaire. Aucune étude n’a évaluer la diffusion de cette pratique en France.

Matériel et méthode : un questionnaire a été envoyé par courriel en mars 2016 aux unités de néonatalogies de niveau III de France (Métropole et DOM-TOM) pour évaluer quantitativement et qualitativement la diffusion de cette technique. Nous avons par ailleurs évaluer la faisabilité de cette technique au CHU Angers avec une fiche d’évaluation rempli après la procédure LISA (selon un protocole validé par l’équipe de néonatalogie du CHU d’Angers).

Résultats : les questionnaires ont été expédiés en mars 2016 et nous avons reçu 44 réponses sur 65 (61% provenaient de CHU contre 39% de CH.). Cette technique était pratiquée par 23 centres sur les 44 qui avaient répondu (52.2%). On retrouvait une hétérogénéité importante dans le centres pratiquant LISA, que ce soit sur le plan de la sédation (45%), de l’existence d’un protocole (55%), du type de sonde utilisé (avec une prédominance de la sonde d’aspiration pour 55%) etc. Les difficultés rencontrées étaient principalement lié à l’absence de repère sur la sonde utilisés (64%) et la présence d’un reflux de surfactant (Au CHU Angers, Du 15 décembre 2014 au 8 avril 2016, 31 enfants ont été traités par surfactant, selon la technique LISA. L’exposition de la glotte, et l’introduction étaient considérées comme « faciles » dans respectivement 90% et 84%. La médiane de la durée complète du geste était de 6,8 minutes ± 5,4 minutes (minimum 30 secondes, maximum 30 minutes). Le geste était efficace avec une diminution des besoins en FiO2 de plus de 10% en moins de 30 minutes 84% des cas, avec un échec à 48h de 19%.

Conclusion : LISA apparait être une technique facile dont la généralisation en France se trouve limitée par des arguments souvent subjectifs et par l’absence de standardisation tant pour la procédure que pour le matériel utilisé.

Résumé en anglais

Introduction : the LISA (Less Invasive Surfactant Instillation) technique for treating hyaline membrane disease in premature infants has been shown to reduce the use of mechanical ventilation and to prevent bronchopulmonary dysplasia. No study has evaluated the spread of this practice in France.

Method : a questionnaire was sent by e-mail in March 2016 to the French Level III neonatalogy units (Metropolitan France and DOM-TOM) to quantitatively and qualitatively evaluate the dissemination of this technique. We also assessed the feasibility of this technique at CHU Angers with an evaluation sheet completed after the LISA procedure (according to a protocol validated by the neonatalogy team of CHU Angers).

results : the questionnaires were sent in March 2016 and we received 44 responses out of 65 (61% came from CHU against 39% from CH.). This technique was practiced by 23 of the 44 centers that responded (52.2%). There was considerable heterogeneity in the centers practicing LISA, whether in terms of sedation (45%), the existence of a protocol (55%), the type of probe used (with a predominance of the probe suction for 55%) etc. The difficulties encountered were mainly related to the absence of reference on the probe used (64%) and the presence of surfactant reflux (54%). At CHU Angers, from December 15, 2014 to April 8, 2016, 31 children were treated with surfactant, according to the LISA technique. The exposure of the glottis, and introduction were considered "easy" in respectively 90% and 84%. The median duration of the gesture was 6.8 minutes ± 5.4 minutes (minimum 30 seconds, maximum 30 minutes). The move was effective with a decrease in FiO2 requirements of more than 10% in less than 30 minutes 84% of cases, with a failure at 48 hours of 19%.

Conclusion : LISA appears to be an easy technique whose generalization in France is limited by often subjective arguments and by the lack of standardization both for the procedure and for the material used..

Année
2019
Nombre de pages
53
Année de soutenance
2019-03-25
Type de dépôt
Thèse d'exercice : Médecine
Langue de publication
Français
Éditeur
Université Angers
Lieu d'édition
Angers
Citation Key
dune9981
URL
http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20050057/2019MCEM9981/fichier/9981F.pdf
Thèse
Libellé de l'étape
THESE MEDECINE SPECIALISEE
Bac+
9
Publication du contenu
Libellé de l'UFR
UFR médecine
Libellé du diplôme
Diplôme d'État de docteur en médecine
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