Analyse rétrospective de patients adressés par la consultation mémoire en pneumologie pour suspicion de syndrome d’apnées obstructives du sommeil
Titre | Analyse rétrospective de patients adressés par la consultation mémoire en pneumologie pour suspicion de syndrome d’apnées obstructives du sommeil |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Perrier Mélanie |
Directeurs | Etcharry-Bouyx Frédérique |
Année | 2018 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/14008283/2018MCEM9744/fichier/9744F.pdf |
Mots-clés | Facteurs prédictifs, Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil, troubles cognitifs |
Résumé | Le Syndrome d’Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS) est responsable de troubles cognitifs et il est important de le dépister lors du bilan de ces troubles. L’objectif principal était d’analyser le nombre de patients ayant effectivement un SAOS, dans une population de patients se plaignant de troubles cognitifs, consultant en centre mémoire et adressés en pneumologie. L’objectif secondaire était d’améliorer notre pratique en proposant un questionnaire de dépistage pour les neurologues. Nous avons inclus les patients se présentant à la consultation du Centre Mémoire de Ressources et de Recherche (CMRR) Neurologie du CHU d’Angers pour une plainte cognitive de janvier 2012 à septembre 2017, et pour qui un SAOS était suspecté. Un SAOS est défini par un Index Apnée-Hypopnée (IAH) ≥ 5 par heure après enregistrement ventilatoire nocturne. Les patients ont ensuite été répartis en 2 groupes : groupe 1 avec un IAH < 15/h et groupe 2 avec un IAH ≥ 15/h. Sur les 55 patients adressés en pneumologie, 36 (65.5%) avaient effectivement un SAOS. Il s’agissait d’un SAOS modéré à sévère chez 26 patients (47.3%). Neuf n’ont pas été enregistrés. Sur le plan neuropsychologique, il n’existait aucune différence significative entre les 2 groupes. Sur le plan pneumologique, les patients du groupe 2 présentaient significativement plus souvent l’association ronflements sévères et apnées (52.9% contre 18.8%, p < 0.05), apnées et nycturie (47.1% contre 11.8%, p < 0.05) et l’association ronflements sévères, apnées et nycturie (41.2% contre 6.3%, p < 0.05). Lorsque le score d’Epworth était augmenté (≥ 9), 57.9% des patients avaient un SAOS modéré à sévère. Deux tiers des patients adressés en pneumologie avaient effectivement un SAOS. Nous proposons pour améliorer notre dépistage de systématiquement chercher les signes pneumologiques évocateurs de SAOS et en particulier l’association de plusieurs de ces signes, ainsi qu’une somnolence diurne excessive comme il est recommandé. |
Résumé en anglais | Obstructive Sleep Apnea (OSA) is responsible for cognitive disorders and it is important to mention it during assessment of these troubles. The study aimed to explore the number of patients who really had an OSA, in a population of patients complaining of cognitive disorders, and addressed in pneumology, after a consultation dedicated to mnesic disorders. The second purpose was to improve our practice by proposing an OSA screening survey to neurologists. We included patients attending a consultation at the “CMRR” of the University Hospital's neurologic service in Angers, France, complaining of cognitive disorder, from January 2012 to September 2017, and for whom an OSA was suspected. OSA is defined by an apnea–hypopnea index (AHI) ≥ 5/h, after a nocturnal breathing recording. Patients were divided in two groups: group 1 with AHI < 15/h and group 2 with AHI ≥ 15/h. Among the 55 patients addressed in pneumology, 36 (65.5%) suffered from OSA. OSA was moderate to severe for 26 patients (47.3%). Nine were not recorded. Regarding neuropsychological results, there was no significant difference between the two groups. According to pneumological results, patients in group 2 presented a significant higher frequency of association with severe snoring and apneas (52.9% versus 18.8%, p < 0.05), apneas and nocturia (47.1% versus 11.8%, p < 0.05*) and severe snoring, apneas and nocturia (41.2% versus 6.3%, p < 0.05). When Epworth score increased (≥ 9), 57.9% patients had a moderate to severe OSA. Two-thirds patients referred to the department of pneumology had an OSA. To improve our screening, we suggest to systematically investigate OSA's pneumological functional signs, particularly their association, and for an excessive daytime sleepiness, as it is recommended. |
Langue de rédaction | Français et Anglais |
Nb pages | 79 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2018-10-01 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR médecine |
Numéro national | 2018ANGE120M |