Essais de différents substrats issus de résidus urbains, de fertilisants liquides organiques et d’un biostimulant sur le rendement et la qualité du piment d’Espelette cultivé dans un contexte d’agriculture urbaine

Dans un premier temps, cette étude a pour objectif d’analyser le potentiel de différentes matières issues de résidus urbains comme support de culture pour des piments d’Espelette (Capsicum annuum L.). Ces substrats testés sont des composts et un substrat de champignonnière épuisé. Ils sont comparés avec un témoin poussant dans du terreau horticole. Les données mesurées sur les plantes (croissance, nombre d’inflorescences et de fruits, rendement, teneur en capsaïcine…) et les substrats (pH, composition chimique…) ont montré que les piments d’Espelette se développaient mieux dans les composts. En parallèle un biostimulant est aussi testé dans le but de connaitre les effets qu’il peut avoir sur le développement général de la plante. Les résultats ont montré qu’il n’y avait pas eu d’effets visibles. Dans un second temps, une autre expérimentation est mise en place, visant à tester l’efficacité de fertilisants organiques liquides en analysant les effets de ceux-ci sur la croissance, le développement et le rendement et la qualité des d’Espelette. Les fertilisants testés sont des thés de compost (issus de trois composts différents), des purins, un extrait d’algues et une émulsion de poisson. L’engrais minéral sert de témoin. Les piments fertilisés avec les purins, l’émulsion de poisson et l’un des thés de compost présentent des résultats équivalents à ceux obtenus avec l’engrais minéral.

Master Biologie Végétale

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