Qu'attendent les adolescents des médecins généralistes pour questionner la sexualité ? Etude quantitative menée auprès de 201 lycéens Angevins

TitreQu'attendent les adolescents des médecins généralistes pour questionner la sexualité ? Etude quantitative menée auprès de 201 lycéens Angevins
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursMoulle Clementine
DirecteursNeto-Anne Sandra
Année2018
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20137882/2018MCEM9678/fichier/9678F.pdf
Mots-clésadolescent, médecine générale, sexualité
Résumé

INTRODUCTION : de nombreuses études se sont intéressées à la consultation de l'adolescent en médecine générale, en particulier à la place qu'accordent les médecins aux questions de sexualité. Or, selon une enquête récente auprès de jeunes de sexe masculin, le médecin généraliste n'est pas un interlocuteur privilégié pour parler de vie affective et sexuelle. Repérer si le MG peut être une personne ressource auprès des adolescents pour échanger sur la sexualité. Cerner les freins et les facteurs facilitant pour dialoguer avec ce professionnel de santé.

MATERIEL ET METHODE  : cette étude quantitative, descriptive, prospective, par questionnaires anonymes a été réalisée de décembre 2017 à mars 2018, au sein de 3 lycées angevins. L'analyse statistique s'est faite à l'aide du tableur OpenOffice Calc.

RESULTATS : inclusion de 201 lycéens de 14 à 19 ans, avec une moyenne d'âge de 16 ans. Très peu d'entre eux (12,94%) considèrent leur médecin généraliste comme personne ressource pour dialoguer sur la sexualité. Les principaux freins sont la timidité (92,17%), la présence d'un tiers (67,66%), la peur du non respect du secret médical (51,24 %). Avoir un médecin perrçu comme à l'écoute (74,13%), compétent (61,69%) et mettant à l'aise (68,66%) sont des facteurs facilitant le dialogue. Le respect du secret médical (68,66%) et la possibilité de pouvoir consulter seul (66,17%) sont essentiels.

CONCLUSION  : le MG n'est pas identifié comme personne ressource pour parler de sexualité avec les lycéens. Intégrer l'abord de la sexualité dans l'examen clinique général par une question ou un test simple, dénué de jugement, pourrait permettre à l'adolescent de s'exprimer.
Résumé en anglais

INTRODUCTION : a lot of studies have focused on adolescent consultation in general medicine, particularly the role physicians place on issues of sexuality. However, according to a recent survey of young men, the general practitioner (GP) is not a privileged interlocutor to talk about emotional and sexual life. Objective: to find out if the GP can be a resource person for adolescents to talk about sexuality. Identify the barriers and facilitating factors to interact with this health professional.

MATERIAL AND METHODS : this quantitative, descriptive, prospective, anonymous questionnaire was conducted from December 2017 to March 2018, in three Angevin high schools. The statistical analysis was done using the OpenOffice Calc spreadsheet.

RESULTS : inclusion of 201 high school students from 14 to 19 years, with an average age of sixteen. Very few (12.94%) consider their GP as a resource person to discuss sexuality. The main obstacles are shyness (92.17%), the presence of a third person (67.66%), the fear of non-respect of medical confidentiality (51.24%). Having a doctor perceived as listening (74.13%), competent (61.69%) and comfortable (68.66%) are factors facilitating dialogue. The respect of the medical confidentiality (68,66%) and the possibility of being able to consult alone (66,17%) are essential.

CONCLUSION : GP is not identified as a resource person to discuss sexuality with high school students. Integrating the sexuality approach into the general clinical examination with a simple, non-judgmental question or test could allow the adolescent to express himself.
Langue de rédactionFrançais
Nb pages63
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine
Date de soutenance2018-09-20
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR médecine
Numéro national2018ANGE105M