Quand l'étude de la représentation sociale rencontre l'acceptation des technologies : exploration des technologies d'aide au contrôle de la vitesse
Titre | Quand l'étude de la représentation sociale rencontre l'acceptation des technologies : exploration des technologies d'aide au contrôle de la vitesse |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Fournier Antoine |
Directeurs | Gaymard Sandrine |
Année | 2018 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20110412/2018HMPST9598/fichier/9598F.pdf |
Mots-clés | acceptation, Acceptation sociale, Aide à la conduite, Contrôle, représentation, Représentation sociale, technologies, Vitesse |
Date de soutenance | 2018-09-26 |
Résumé | Ce travail de recherche a pour racines les cadres théoriques des représentations sociales et de l’acceptation. Il a pour objectifs de mettre en exergue les processus représentationnels reliés à l’inducteur « Technologies d’Aide au Contrôle de la Vitesse », tout en étudiant, en parallèle, sa genèse au travers des représentations sociales de la vitesse et de la limitation de vitesse. Ceci afin de mieux comprendre le lien qu’il subsiste entre le contenu de la représentations et l’acceptation de ces technologies auprès des conducteurs et conductrices français.es. Pour se faire, nous nous sommes largement inspirés de travaux réalisés dans le cadre des relations en réseau des représentations sociales et de l’acceptabilité sociale des technologies. Un questionnaire a été établi regroupant deux méthodologies. L’une, qualitative, pour repérer les structures à priori de nos représentations, et l’autre, quantitative, un questionnaire d’acceptabilité pour mesurer les liens persistants entre normes et l’intention comportementale d’usage. Nos résultats ont montré qu’il y a bien une relation de connectivité entre les représentations sociales de la vitesse, de la limitation de vitesse et des technologies d’aide au contrôle de la vitesse. De plus, l’étude de la structure de la représentation des technologies d’aide au contrôle de la vitesse a mis en exergue les deux technologies que nous pensions retrouver, étant le régulateur et limiteur de vitesse, ce à quoi s’adjoigne des éléments se référant à la répression et à l’identification de la technologie comme une aide, celle-ci étant à visée de sécurité et de mesure antirépressive. La partie sur l’acceptation rapporte que ces technologies sont pour le moins bien acceptées par la population, avec un fort taux d’intention comportementale d’usage (68%). L’intention d’usage compte en général pour 40 à 50% de l’utilisation effective des technologies, montrant bien que les technologies d’aide au contrôle de la vitesse sont bien ancrées et acceptées dans nos pratiques. Le lien entre représentation et acceptation n’a pas été validée de manière assez satisfaisante. En effet, celles-ci démontrent une relation d’influence positive sur les bénéfices perçues de la technologie et sur l’intention d’usage, mais son lien le plus fort est indirect, et passe par l’utilité perçue de la technologie. A noter que cette influence dépend grandement de la nature de la positivité ou de la négativité des dites normes, ce qui n’a pas pu être mis en valeur dans notre étude. Découlant de ces conclusions, nous invitons fortement à poursuivre ces travaux dans le sens de la mise en lumière de la nature normative des technologies d’aide au contrôle de la vitesse. |
Résumé en anglais | The primary roots of this thesis are found in theories on social representations and acceptance. The project was designed to highlight the representations of the Speed Limiting Technologies while studying how they came to be in relation with how people perceive speed and limiting speed. It aims at better understanding the link between the image and the acceptance of such technologies for French drivers. In order to do this, we have researched works related to technologies and how accepting people are of these. We, then, created a questionnaire based on two methodologies : one qualitative – to spot pattern within representations ; and the other, quantative – measure links between social norms and behavioral norms. Our research has shown that there is indeed a correlation between social representations of speed, limiting speed and the technologies used to limit speed. Moreover, it has brought forward two technologies we thought we would find, cruise control and speed limitation device, along with elements referring to strict speed control and how helpful technology can be in safety and anti-repression measures. The part on acceptance reports that these technologies are well accepted by people and that 68% intend to use them. The intent itself counts for approximately 40% to 50% of the actual use of these technologies which shows that controlling our speed is well known and accepted in our driving. The link between representation and acceptance has not been validated in a satisfactory way. The research shows a positive connection with the benefits associated with the technologies but its strongest connection is indirect as people associate it with how useful technology can be. However, this connection greatly depends on whether the norms are perceived as positive or negative, which could not be brought out in the research. From these conclusions, we call for pursuing this research to highlight the normative nature of the speed limiting technologies. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 27 |
Diplôme | Master Psychologie Sociale, du travail et des organisations |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |