La fertilisation azotée du blé : les nouvelles méthodes Appi-N et CHN peuvent-elles remplacer la méthode du bilan actuelle ?

La gestion fertilisation azotée du blé tendre est un enjeu majeur pour l’agriculture permettant d’optimiser le rendement et la teneur en protéines des grains tout en réduisant au minimum les pertes azotées vers l’environnement. La méthode du bilan, actuellement utilisée, se base sur un reliquat sortie hiver du sol et un objectif de rendement. Cette méthode prévisionnelle, ne tient donc pas compte des particularités climatiques de l’année en cours. Le projet SOLINAZO, mis en place en région Centre-Val de Loire, a ainsi pour objectif de tester, sur 4 ans, les méthodes Appi-N (INRA) et CHN (ARVALIS), basées sur unsuivi de l’état de nutrition azoté en cours de culture. Le but de ce stage est donc d’initier la comparaison entre les méthodes pour déterminer, si ces nouvelles méthodes peuvent remplacer la méthode actuelle. Les deux essais mis en place se comportent d’une modalité témoin sans apport d’azote et de six modalités de fertilisation qui sont la méthode du bilan classique, la méthode du bilan avec pilotage du 3ème apport, la méthode Appi-N avec N-Tester ou Greenseeker et la méthode CHN. Les premiers résultats obtenus montrent que pour des rendements et des teneurs en protéines équivalentes, la date du premier apport est décalée au minimum de 2 semaines par rapport à la méthode du bilan. Les résultats obtenus sur les nouvelles méthodes sont à renouveler ou à affiner l’année prochaine et par la suite. Une synthèse des résultats régionaux permettra de confronter nos premières conclusions.

Master Biologie Végétale

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