Mise en place de stratégies de Protection Biologique Intégrée contre les acariens sur Trachelospermum jasminoides sous abri

TitreMise en place de stratégies de Protection Biologique Intégrée contre les acariens sur Trachelospermum jasminoides sous abri
TypeRapport de stage
AuteursArcher Claire
DirecteursTricault Yann
Année2018
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/14003604/2018TMBV9513/fichier/9513F.pdf
Mots-clésacariens, N. californicus, P. latus, Plantes de service, Stratégie de PBI, T. swirskii, T. urticae, Trachelospermum jasminoides
Résumé

Polyphagotarsonemus latus et Tetranychus urticae sont des acariens préjudiciables pour les cultures ornementales. En effet, les symptômes se traduisent par l’enroulement des feuilles, la présence de piqûres et une diminution de la croissance. P. latus sécrète de plus une toxine qui provoque des déformations des feuilles. Les tarsonèmes sont notamment problématiques sur Trachelospermum jasminoides. La lutte chimique est de plus en plus restreinte ce qui plonge les producteurs dans une impasse. Ainsi, le CDHR a mis en place un essai pour construire de nouvelles stratégies de lutte alternatives. La conduite d’une expérimentation au CDHR a pour but de valider des stratégies alternatives. Ainsi, deux stratégies utilisant des lâchers d’auxiliaires (N. californicus et T. swirskii) combinés avec l’installation de plantes de service ont été mises en place. La lutte mécanique a également été envisagée avec un traitement à base d’argile. Les lâchers d’auxiliaires ont permis d’avoir une bonne régulation des acariens. Toutefois, les résultats sont à nuancer du fait de la faible infestation. Une période de fortes chaleurs a fortement influencé la dynamique de population des acariens. Le coût de mise en oeuvre d’une stratégie (lâchers + plantes indicatrices) est en outre plus important qu’un traitement chimique. Le suivi d’une parcelle chez un producteur fait partie de l’approche « Transfert technique ». Ce suivi a permis de mettre en évidence certains freins pour la mise en place des méthodes alternatives. Le transfert technique nécessite une certaine pédagogie pour les producteurs qui veulent sécuriser l’état sanitaire des plantes et qui ont tendance à sur-doser le nombre d’auxiliaires lâchés.

Résumé en anglais

P. latus and T. urticae are detrimental mites for ornamental crops. In fact, the symptoms result in leaf curl, the presence of bites and a decrease in growth. P. latus also secretes a toxin that causes leaf deformations. The broad mite are particularly problematic on T. jasminoides. Chemical control is becoming increasingly restricted, which puts producers in an technical impasse. Thus, the CDHR has set up a trial to build new alternative control strategies. Conducting an experiment in the CDHR aims to validate alternative strategies. Thus, two strategies using the release of auxiliaries (N. californicus and T. swirskii) combined with the installation of service plants were put in place. Mechanical control has also been considered with a clay-based treatment. The release of auxiliaries allowed to have a good regulation of the mites. However, the results are nuanced because of the low infestation. A period of high heat strongly influenced the population dynamics of mites. The cost of implementing a strategy (auxiliaries + service plants) is more important than chemical treatment. The monitoring of a field at a producer is part of the "Technical Transfer" approach. This follow-up made it possible to highlight some obstacles for the implementation of alternative methods. Technical transfer requires a certain pedagogy for producers

Langue de rédactionFrançais
Nb pages39
Diplôme

Master Biologie Végétale

Date de soutenance2018-09-18
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Entreprise

CDHR Centre Val de Loire

Tuteur

Yann TRICAULT

Libellé UFR

UFR de Sciences