Les habitudes de vie comme support d’activité auprès de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer : enjeux identitaire et communicationnel
Titre | Les habitudes de vie comme support d’activité auprès de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer : enjeux identitaire et communicationnel |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Chatelain Justine |
Directeurs | Rousseau Thierry |
Année | 2018 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/16008101/20182MPSY9465/fichier/9465F.pdf |
Mots-clés | activité, communication, famille, habitudes de vie, Maladie d’Alzheimer |
Date de soutenance | 2018-09-28 |
Résumé | Lors de son entrée en institution, la personne souffrant de la maladie d’Alzheimer est coupée d’une grande part de son histoire et de ses repères, déjà mis à mal par la maladie. L’accompagnement peut alors s’appuyer sur l’histoire de vie de la personne, à l’image des thérapies par réminiscence, pour renouer avec son identité. Ce sont aussi les habitudes de vie passées qui peuvent être retrouvées à travers les activités proposées, d’autant que ces gestes intériorisés et maintes fois répétés restent longtemps préservés, favorisant l’investissement et la communication de la personne malade dans des activités riches de sens. Quel pourrait donc être l’intérêt de proposer une activité personnalisée à la personne souffrant de la MA et quelle influence pourrait-elle avoir sur ses capacités de communication et sur l’expression d’une partie de son identité ? En intégrant un proche de la personne malade à l’activité, quel pourrait être le bénéfice à sa participation ? Pour répondre à ces questions, des activités en lien avec les habitudes de vie passées ont été organisées auprès de quatre résidents d’une unité « Alzheimer » et d’un membre de leur famille ; le niveau de communication a été évalué grâce au Questionnaire de Communication aux Aidants. Malgré les profils variés des participants et des activités, rendant les comparaisons difficiles, cette étude exploratoire permet de mettre en lumière quelques points dans l’accompagnement des personnes souffrant de MA. Tout d’abord, l’activité personnalisée semble permettre un investissement plus important, bien que la réalisation des gestes ne soit pas toujours aisée. Le niveau de communication apparaît aussi parfois plus conséquent lors de cette activité. Enfin, c’est la place des familles auprès de leur proche malade et leur vécu qui ont pu être appréciés, et notamment leur comparaison entre ce que la personne était et ce qu’elle est aujourd’hui, ce qu’elle n’est plus capable de faire. Ainsi, il apparaît que pour accompagner la personne souffrant de MA, c’est aussi un soutien auprès des familles qu’il faut envisager pour leur permettre de rester aux côtés de leur proche. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 49 |
Diplôme | Master Psychologie |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |