Biological control of the pea leaf weevil, Sitona lineatus (L.), in leguminous crops
Titre | Biological control of the pea leaf weevil, Sitona lineatus (L.), in leguminous crops |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Romá-Mateo María |
Directeurs | Tricault Yann |
Année | 2018 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/16006417/2018TMBV9061/fichier/9061F.pdf |
Mots-clés | agroécologie, Lutte Biologique par Conservation, PCR, Prédation, sitone du pois |
Date de soutenance | 2018-06-15 |
Résumé | Dans le but d’atteindre l’autonomie protéique, l’élevage français doit développer des alternatives durables au tourteau de soja, tels que des protéagineux locaux comme le lupin (Lupinus albus L.), le pois (Pisum sativum L.) ou la féverole (Vicia faba L.). Parmi les facteurs qui peuvent impacter négativement le rendement de ces cultures, plusieurs insectes ravageurs (pucerons, sitones et bruches) peuvent provoquer des dégâts significatifs et le sitone du pois, Sitona lineatus L., est un d’entre eux. En se nourrissant des nodosités racinaires, les larves de S. lineatus sont capables d’engendrer des pertes de rendement importantes (Landon, 1995). Dans le cadre d’une démarche agroécologique, notre étude vise à contribuer à la compréhension de la dynamique ce ravageur et à ses interactions avec ses ennemis naturels dans les champs du Nord-Ouest de la France. Pour ce faire, nous avons cherché à identifier les prédateurs indigènes des sitones. Nous avons également testé l’effet des associations culturales sur les communautés naturelles de prédateurs, en formulant l’hypothèse que cette pratique bénéficie au service de contrôle biologique, comparativement à des parcelles en monoculture. Des pièges Barber ont été installés dans 14 parcelles (7 en monoculture et 7 en association céréale/féverole) pour capturer des arthropodes, à partir desquels 1018 individus ont servi pour l’étude de biodiversité et 416 ont été analysés par PCR en ciblant l’ADN de S. lineatus. Nos résultats montrent une proportion de 37% de prédateurs positifs à l’ADN de S. lineatus. Parmi eux, 6 groupes principaux ont montré des proportions de positifs importantes (entre 26% et 60%) : 4 espèces de carabe, les staphylins et les araignés de la famille Lycosidae. L’effet des associations culturales a été constaté sur les abondances de prédateurs mais pas sur leur diversité. Nos résultats fournissent des informations utiles pour la compréhension des liens trophiques entre S. lineatus et ses ennemis naturels qui peuvent être utilisées pour le développement de futures stratégies de lutte biologique par conservation. |
Résumé en anglais | In order to reach protein self-sufficiency, French livestock farming must develop sustainable soy cake alternatives such as local protein crops based on different leguminous like lupine (Lupinus albus L.), pea (Pisum sativum L.) or faba bean (Vicia faba L.). Among possible factors that put yields at risk, several insect pests (aphids, weevils and bruchids) may cause significant damages to the crops and the pea leaf weevil, Sitona lineatus L., is one of them. Feeding from root nodules, larvae can cause important crop yield reductions (Landon, 1995). From an agroecological approach, our study aims to contribute to the understanding of this pest dynamics and its interactions with its natural enemies in faba bean fields of Western France. First, we identified indigenous predators of the pea leaf weevil. Second, we evaluated the effect of intercropping on the natural predators’ communities, from the hypotheses that mixed crops may improve the ecosystem service of biological control compared with pure stands. Pitfall traps were installed in 14 commercial fields (7 faba bean monocrops and 7 intercrop cereal/bean) for a mass-collection of arthropods, from which 1018 individuals served for the assessment of biodiversity, and 416 were tested by PCR amplification of S. lineatus DNA. Our results show a rate of 37% of the analyzed predators testing positive for S. lineatus DNA, from which 6 main groups presented significant rates of positives (between 26% and 60%): 4 carabid beetle species, rove beetles, and spiders of the Lycosidae family. Intercropping showed no significant difference in predator biodiversity, but a significant effect on arthropods abundances. Our findings provide useful information to the knowledge of the trophic relationships between S. lineatus and its natural enemies, which can be used to the development of future efficient conservation biological control strategies. |
Langue de rédaction | Anglais |
Nb pages | 18 |
Diplôme | Master Biologie Végétale |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Sciences |