Le parcours contraceptif des femmes ayant eu une Interruption Volontaire de Grossesse au CHU d'Angers
| Titre | Le parcours contraceptif des femmes ayant eu une Interruption Volontaire de Grossesse au CHU d'Angers |
| Type | Mémoire |
| Auteurs | Salaun Marine |
| Directeurs | Martineau Loren |
| Année | 2018 |
| URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/14006412/2018MFASMA8774/fichier/8774F.pdf |
| Mots-clés | avortement, Contraception, Interruption volontaire de grossesse |
| Date de soutenance | 2018-05-31 |
| Résumé | Contexte : depuis une dizaine d'années, le nombre d'IVG en France reste stable malgré une couverture contraceptive élevée. La France comptait en 2016, 211 900 IVG. Deux grossesses non prévues sur trois surviennent chez des femmes qui déclarent utiliser une contraception au moment de la survenue de la grossesse non désirée. Problématique : le recours à une IVG modifie-t-il le parcours contraceptif des femmes ? Objectif : décrire les éventuelles méthodes contraceptives des femmes utilisées avant une IVG et la contraception prescrite juste après celle-ci. Schéma de l'étude : Etude rétrospective, observationnelle et descriptive réalisée au CHU d'Angers du 1er janvier au 31 mars 2017 Matériel : toutes les femmes ayant eu recours à une IVG durant la période donnée au CHU d'Angers. Méthode : recueil de données dans les dossiers médicaux du centre. Analyse statistique réalisée par le logiciel Exel et BiostatGV. Le risque α de 1ère espèce à 95% a été choisi. Résultats : le schéma contraceptif a évolué : 87% des patientes ont changé de moyen de contraception après l'IVG. Augmentation importante en post-IVG de la prescription des méthodes contraceptives dites à longue durée d'action et réversibles (p=9x10-43). Discussion : étude de faible niveau scientifique : une plus grande population source aurait eu plus de représentativité. Sujet déjà traité dans la littérature française. Conclusion : le parcours d'IVG semblerait être une opportunité d'aborder les questions contraceptives avec les patientes. Le schéma contraceptif optimal doit répondre aux choix et aux besoins spécifiques de chaque patiente. |
| Résumé en anglais | Context : the number of abortions in France has remained stable for several decades despite easy access to contraceptive methods. In 2016, there were 211 900 abortions in France. Two out of three unintended pregnancies concern women who declare having used a contraceptive method at the time of conception. Research question : Does an abortion modify a woman's post-abortion contraceptive method ? Objective : the aim of this research is to study contraceptive use by women before an abortion and the choice of prescribed contraceptive methods offered post-abortion. Research setting : retrospective, observational and descriptive study carried out at the University-Hospital CHU Angers, France from 1st January to 31st March 2017 Cohort : women having had an abortion in the aforementioned period at the CHU Angers. Method : data collection from medical files at the centre. Statistical analysis using Excel and BiostatGV software with a selected risk α of 95% for the 1st series. Main results : the contraceptive methods evolved with 87 % of the patients choosing another type of contraception post-abortion. We also note a sharp increase in the post-abortion choice of long-acting reversible contraceptives (p=9x10-43). Discussion : low-level scientific study : a larger cohort would prove more representative. Other studies on the subject available in French research. Conclusion : contraceptive counselling at the time of medical abortion is an opportunity for patients to discuss contraception methods which meet individual needs and choices. |
| Langue de rédaction | Français |
| Nb pages | 17 |
| Diplôme | Diplôme d'État de sage-femme |
| Editeur | Université Angers |
| Place Published | Angers |
| Libellé UFR | Ecole René Rouchy |