La communication autour du don d’organes. Quelle place pour le médecin généraliste ? Point de vue des patients.
| Titre | La communication autour du don d’organes. Quelle place pour le médecin généraliste ? Point de vue des patients. |
| Type | Thèse d'exercice : Médecine |
| Auteurs | Higel Estelle |
| Directeurs | Dube Laurent |
| Année | 2018 |
| URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20138601/2018MCEM8526/fichier/8526F.pdf |
| Mots-clés | communication, don d’organes, étude qualitative, Freins, médecin généraliste |
| Résumé | Introduction Le don d’organes constitue aujourd’hui un enjeu de santé publique majeur. En 2016, sur les 22 627 patients en attente de greffe, 5 891 patients ont été greffés et 552 sont décédés faute de greffon. La discussion sur ce sujet en médecine générale est peu courante, bien que le médecin généraliste soit plébiscité par différentes études. L’objectif de cette étude était d’évaluer les attentes réelles des patients quant à l’information sur le don d’organes en cabinet de médecine générale et les freins à cette discussion. Méthodes : il s’agissait d’une étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisés dans le Maine et Loire auprès de 12 patients. Les entretiens ont été enregistrés, retranscrits intégralement et analysés en deux temps selon une analyse thématique verticale puis horizontale. Résultats : les médias constituent aujourd’hui la première source d’information : information mal transmise et mal comprise, ne permettant que rarement d’entamer la discussion sur le sujet. Le médecin généraliste, interlocuteur fiable et accessible, pourrait être un des maillons de l’information sur le don d’organes. Différents freins à cette discussion ont cependant été soulevés au cours de l’étude par les patients : le manque de temps au cours d’une consultation, le statut du médecin-soignant mis en avant, l’appréhension à aborder le thème de la mort ou encore la peur d’être influencé sur un sujet perçu comme personnel. Une discussion à l’initiative du patient permettrait de pallier ces différentes problématiques. Une sensibilisation en amont serait par conséquent nécessaire. Conclusion : le médecin généraliste pourrait transmettre des informations adaptées sur le sujet mais les patients souhaitaient être acteurs de cette discussion, le don d’organes apparaissant comme un acte citoyen et nécessitant une démarche personnelle. |
| Résumé en anglais | Introduction : organ donation is now a major public health issue. In 2016, of the 22,627 patients awaiting transplant, only 5,891 patients received transplants and 552 died due to a lack of a transplant. This subject is not often discussed in general practice, although the role of general practitioners in communicating information on issues such as this is supported by various studies. The purpose of this study was to assess patients' actual expectations of information about organ donation in general practice and the barriers that stand in the way of discussing this subject. Methods : this was a qualitative study, information was collected through semi-structured interviews conducted in the Maine and Loire regions with 12 patients. The interviews were recorded, transcribed in full and analyzed in two stages according to a vertical and then horizontal thematic analysis. Results : the media is now the primary source of information: information is poorly communicated and often misunderstood, rarely allowing for discussion of the subject. The general practitioner, a reliable and accessible contact, could be one way of communicating information on organ donation. However, the patients identified various obstacles to this discussion during the study: the lack of time during a consultation, the position that the medical practitioner holds on the issue, apprehension about approaching the subject of death and the fear of being influenced on a subject that is perceived as very personal. If patients could initiate the discussion themselves, these issues could be overcome. It would therefore be necessary for them to have some prior knowledge of the subject. Conclusion : the general practitioner could play a role by passing on appropriate information on the subject of organ donation. However, the patients wanted to initiate the discussion themselves, as organ donation is a civil act that requires a personal approach. |
| Langue de rédaction | Français |
| Nb pages | 48 |
| Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
| Date de soutenance | 2018-04-19 |
| Editeur | Université Angers |
| Place Published | Angers |
| Libellé UFR | UFR médecine |
| Numéro national | 2018ANGE031M |