Devenir néonatal et consultations aux urgences pour infection des enfants de mères traitées par immunosuppresseurs pendant la grossesse pour une maladie auto-immune.
Titre | Devenir néonatal et consultations aux urgences pour infection des enfants de mères traitées par immunosuppresseurs pendant la grossesse pour une maladie auto-immune. |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Viannay Paule |
Directeurs | Gascoin Géraldine |
Année | 2018 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/14007436/2018MDEPE8492/fichier/8492F.pdf |
Mots-clés | grossesse, immunosuppresseurs, Infection de l’enfant, maladies auto - immunes |
Résumé | Introduction : les maladies auto immunes touchent les femmes en âge de procréer et nécessitent la prise de traitements immunosuppresseurs. L’objectif de l’étude est de décrire la population d’enfants nés de mères atteintes de maladies auto immunes traitées par immunosuppresseur(s) pendant leur grossesse ou non. Matériels et Méthodes : il s’agit d’une étude descriptive, rétrospective, monocentrique. La population éligible était les enfants nés vivants au CHU d’Angers, entre le 1er janvier 2007 et le 30 Aout 2017, de mère atteintes de maladie auto immune : Maladie de Crohn, Spondylarthrite ankylosante, Syndrome des anticorps antiphospholipides, Lupus érythémateux diffus, Rectocolite hémorragique et/ou Polyarthrite rhumatoïde. Résultats : entre le 1er janvier 2007 et le 30 aout 2017, 176 enfants sont nés vivants de mères atteintes des maladies auto immunes au CHU d’Angers. Cent soixante et onze enfants ont été inclus dans notre étude, dont 58 avaient une mère traitée par immunosuppresseur(s). Il n’y avait pas de différence significative de prématurité ou un petit poids pour l’âge gestationnel chez les enfants selon la prise ou non de traitement immunosuppresseur pendant la grossesse. Une différence significative en faveur du groupe traité concernant les grossesses simples (p=0.04) et les prééclampsies (p=0.047) a été retrouvée. Dans notre population, a été observé une augmentation significative, dans le groupe non traité pendant la grossesse, des consultations aux urgences pédiatriques du CHU d’Angers pour motif infectieux (p=0.035) ainsi que des consultations aux urgences pédiatriques ayant abouti à une prescription d’antibiothérapie (p=0.014). Conclusion : notre étude rétrospective de faible effectif n’a pas permis de montrer de différences significatives de comorbidités néonatales et de risque infectieux à court terme entre les enfants issus de mères traitées et de mères non traitées par immunosuppresseur pendant la grossesse. Des études de cohorte multicentriques restent nécessaires pour analyser les effets potentiels sur la descendance du traitement par immunosuppresseur pendant la grossesse. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 34 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2018-01-30 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR médecine |
Numéro national | 2018ANGE011M |