Les IST : état des lieux des connaissances des adolescents dans la région des Mauges
Titre | Les IST : état des lieux des connaissances des adolescents dans la région des Mauges |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Charrier Amelie |
Directeurs | Baron Céline |
Année | 2017 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20061486/2017MDEMG8458/fichier/8458F.pdf |
Mots-clés | adolescents, dépistage, IST, médecin généraliste, milieu rural, prévention |
Résumé | Introduction : le nombre de contaminations des IST augmente chaque année en France. Les différentes structures d’information sur ces IST manquent de visibilité et se font rares, surtout en milieu rural. L’objectif de ce travail est de savoir quelles connaissances sur les IST ont les adolescents d’un milieu rural. Sujets et Méthodes : il s’agit d’une étude quantitative, descriptive et transversale réalisée en mai 2017 à l’aide d’un questionnaire anonyme, construit à partir de la littérature, comportant 21 questions fermées et distribué aux lycéens volontaires de seconde de la région des Mauges ayant eu l’accord parental et celui du chef d’établissement. Résultats : au total, 292 questionnaires ont été recueillis. Le VIH est connu pour être une IST chez 287 adolescents (98,63%). Les autres IST le sont pour moins de 33% d’entre eux. 109 (37,33%) connaissent fortement les symptômes évocateurs d’IST, 159 (54,45%) moyennement. 235 (80,48%) connaissent la voie de transmission vaginale, 109 (37,33%) celle oro-génitale et 110 (37,67%) celle anale. 290 (99,32%) nomment le préservatif comme moyen de protection et 139 (47,60%) la vaccination. 283 (96,92%) savent que le médecin généraliste est une source d’information. 140 (47,95%) connaissent l’intérêt du dépistage et 48 (16,49%) connaissent les quatre méthodes : prélèvements sanguin, urétral, vaginal et urinaire. 277 (95,52%) connaissent au moins un lieu où se faire dépister. 23 (7,90%) ont parlé des IST avec leur médecin généraliste. 170 (63,67%) disent qu’il serait utile de lui en parler et 238 (88,81%) de leur mettre à disposition dans la salle d’attente des documents les informant sur les IST. Les filles connaissent mieux les IST que les garçons : 20,37% contre 7,75% pour le chlamydiae, 15,53% contre 7,03% pour le gonocoque et 27,5% contre 14,84% pour l’herpès. Elles connaissent mieux comment s’en protéger : 46,3% contre 23,85%. Le groupe qui a parlé des IST avec son médecin généraliste connaît mieux comment s’en protéger : 60,87% contre 33,96%. Conclusion : les adolescents des milieux ruraux ne connaissent pas beaucoup les IST. Le médecin généraliste devrait jouer un rôle majeur dans cette information et sensibiliser les adolescents à la prévention contre les IST. La vérification des vaccinations ou la première prescription de contraception sont des opportunités pour les aborder. Utiliser des affiches ou encore des vidéos en salle d’attente est une alternative pertinente et adaptée pour parler de prévention à ces adolescents ambivalents qui trouvent utile d’en parler mais ne souhaitent pas le faire. |
Résumé en anglais | Introduction : in France, the number of people infected by STIs increases every year. The different information structures on these STI lack visibility and are rare, especially in rural areas. The aim of this work is to get an idea of the level of knowledge about STI has teenagers in a rural environment. Subjects and Methods : this is a quantitative, descriptive and transverse study carried out in May 2017 using an anonymous questionnaire based on literature, including 21 closed questions and distributed to voluntary first-year high school students of the Mauges region with parental and school director consents. Results : a total of 292 surveys were collected. 287 teenagers (98.63%) know that HIV is an STI. Other STIs are recognized as thus for less than 33% of them. 109 (37.33%) are strongly aware of symptoms suggestive of STIs, 159 (54.45%) moderately. 235 (80.48%) know the vaginal transmission, 109 (37.33%) by oro-genital and 110 (37.67%) by anal transmission. 290 (99.32%) mention condoms as a way to protect against STIs and 139 (47.60%) vaccination. 283 (96.92%) know the general practitioner is a source of information. 140 (47,95%) know the interest of screening and 48 (16,49%) know the four methods : blood, urine, urethral and vaginal samples. 277 (95.52%) know at least one place where to be screened. 23 (7.90%) have spoken about STIs with their general practitioner. 170 (63.67%) said that it would be useful to talk to their practitioner and 238 (88.81%) to make available STI documents in the waiting room. Girls have better knowledge of STIs than boys: 20.37% against 7.75% for chlamydia, 15.53% against 7.03% for gonococcus and 27.5% against 14.84% for herpes. Girls know better how to protect themselves: 46.3% against 23.85%. The group who talked about STIs to their general practitioner knows better how to protect themselves: 60.87% against 33.96%. Conclusion : rural teenagers do not know much about STIs. The general practitioner should have a central role and educate teenagers about STI prevention. Check vaccinations or prescribe first contraception are opportunities to approach them. Using posters or videos in the waiting room is a relevant and adapted alternative to communicate about prevention to these ambivalent teenagers who think it useful to talk about them but do not wish to take the first step. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 70 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2017-12-14 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2017ANGE365M |