New-onset atrial fibrillation as an independent prognostic marker after ST-segment elevation myocardial infarction : results from the RIMA registry

TitreNew-onset atrial fibrillation as an independent prognostic marker after ST-segment elevation myocardial infarction : results from the RIMA registry
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursGourronc Youna
DirecteursBière Loïc
Année2017
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20137619/2017MDECM8351/fichier/8351F.pdf
Mots-clésatrial fibrillation, cardiovascular mortality, prognosis, STEMI
Résumé

Introduction : la fibrillation atriale (FA) est une complication fréquente après un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) mais son influence pronostique reste controversée, en particulier en regard de son délai de survenue. L’objectif de cette étude était donc d’étudier la valeur pronostique à 1 an de la FA après un SCA ST+, en distinguant les patients avec antécédent de FA de ceux avec survenue de FA post SCA ST+ (FA de novo).

Methodes : entre janvier 2004 et décembre 2015, 3173 patients avec un SCA ST+ ont été consécutivement et prospectivement inclus dans le registre RIMA (Registre des Infarctus en Maine Anjou). Ils ont été divisés en 3 groupes selon la survenue de FA: 1) patients sans FA; 2) patients avec antécédent de FA; et 3) patients avec FA de novo. Nous avons définis 3 critères de jugements principaux à 1 an : la mortalité cardio-vasculaire, la réhospitalisation pour insuffisance cardiaque (IC) et la survenue d’un AVC. Les critères d jugements secondaires incluaient la survenue de complications intra-hospitalières et l’évaluation du délai de survenue de la FA de novo : survenue précoce <24h et survenue tardive ≥24h.

Resultats : 158 patients (5%) avaient des antécédents de FA et 278 (8.8%) ont développé une FA de novo. Les patients avec antécédents de FA étaient plus âgés (81[73;86] ans) avec plus de comorbidités mais les patients avec FA de novo étaient plus instables hémodynamiquement avec un pic de CPK plus élevé et une FEVG plus altérée (44[35;50]% versus 50[40;55]%). A 1 an, le taux de mortalité cardio-vasculaire était plus élevé en cas de FA (13.5% pour les antécédents de FA vs 9.2% pour la FA de novo, et 2.4% pour les patients sans FA, p<0.001). Après ajustement, seule la FA de novo était associée à la mortalité cardio-vasculaire (odd ratio 2.49; IC 95% 1.32-4.67; p=0.004), mais les 2 types de FA étaient associées à la réhospitalisation pour IC. Il n’y avait pas de différence sur la survenue d’AVC entre les antécédents de FA, la FA de novo et les patients sans FA (2.2%, 0.5% et 0.8% respectivement, p=0.327). Enfin, il n’y avait pas de différence en regard du délai de survenue de la FA de novo, qu’elle soit précoce (n=127) ou tardive (n=151).

Conclusion : seule la FA de novo était associée à une mortalité cardio-vasculaire à 1 an plus importante. La FA de novo ne devrait donc pas être considérée comme un simple évènement intercurrent du SCA ST+ mais comme un marqueur pronostic fort. Une prise en charge plus spécifique de la FA de novo pour améliorer le pronostic de ces patients reste à étudier.

Résumé en anglais

Aims : atrial Fibrillation (AF) is common in ST-segment elevation myocardial infarction (STEMI) but its influence on prognosis remains controversial, particularly considering timing of occurrence. Therefore, we examined the one-year prognostic value of AF in STEMI, distinguishing patients with prior AF, from patients with new-onset AF (NOAF).

Methods : between January 2004 and December 2015, 3173 patients with STEMI were consecutively and prospectively enrolled in the RIMA registry (Registre des Infarctus en Maine Anjou). They were divided into 3 groups according to the timing of AF occurrence: 1) patients free for AF; 2) patients with prior AF; and 3) patients with NOAF. We defined 3 primary outcomes at 1-year post-discharge: cardiovascular mortality, readmission for heart failure (HF) and stroke. The secondary included intra-hospital events and the assessment of temporal onset of NOAF: early NOAF <24h and late NOAF ≥24h.

Results : 158 patients (5%) had prior AF, and 278 (8.8%) had NOAF. Prior AF patients were significantly older (81[73;86] years) with more comorbidities but NOAF patients were more hemodynamically unstable with a greater creatin kinase (CK) peak and a lower left ventricular ejection fraction (LVEF) (44[35;50]% versus 50[40;55]%). At 1-year follow-up, rate of cardiovascular mortality were greater in case of AF (13.5% for prior AF vs 9.2% for NOAF, compared with 2.4% for free AF, p<0.001). After adjustment, only NOAF was related to cardiovascular mortality (hazard ratio 2.49; 95% CI 1.32 to 4.67; p=0.004), but the both types of AF were related to readmission for HF. There was no significant difference on stroke between prior AF, NOAF, and free AF (2.2%, 0.5% and 0.8% respectively, p=0.327). Finally, outcomes did not differ between early (n=127) and late (n=151) NOAF.

Conclusion : only NOAF but not prior AF was associated with 1-year cardiovascular mortality. NOAF should not be considered as an intercurrent event of STEMI but rather as a strong prognostic marker. Whether a specific management of NOAF may improve the prognosis of these patients remains to be studied.

Langue de rédactionAnglais
Nb pages32
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2017-10-12
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR médecine

Numéro national2017ANGE314M