Représentations des patients à propos des AINS oraux en vente libre
| Titre | Représentations des patients à propos des AINS oraux en vente libre |
| Type | Thèse d'exercice : Médecine |
| Auteurs | Ghali Marc |
| Directeurs | Garnier François |
| Année | 2017 |
| URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20081271/2017MDEMG8301/fichier/8301F.pdf |
| Mots-clés | AINS, automédication, connaissance, Information, prévention |
| Résumé | Introduction : l’automédication par anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) est une pratique courante qui constitue un avantage économique pour les pouvoirs publics et une autonomisation pour les usagers. Malgré un service médical rendu favorable, les AINS demeurent des médicaments à l’origine d’effets indésirables fréquents, en particulier dans de mauvaises conditions d’utilisation. L’objectif principal est d’évaluer les raisons qui incitent les patients à s’automédiquer par AINS. Les objectifs secondaires abordent leurs connaissances sur les AINS et les sources d’information dont ils disposent. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude quantitative, descriptive et multicentrique qui s’est déroulée en Sarthe entre février et avril 2017. Un auto-questionnaire a été distribué dans dix cabinets médicaux et une pharmacie. La population étudiée inclut toute personne majeure arrivant au cabinet médical ou à la pharmacie, ayant consenti à compléter l’auto-questionnaire. Les variables qualitatives ont été analysées par le test exact de Fisher, avec un degré de significativité de 5%. Résultats : parmi les 516 auto-questionnaires distribués, 453 ont été recueillis dont 450 exploités. Les participants s’automédiquent pour se soigner rapidement (77,8%) et recherchent l’efficacité des AINS (76,6%) en réponse à un symptôme intense (74,1%) et non grave (61,2%). Près de 80% des personnes se sont déjà automédiquées par AINS dont 33% présentaient au moins une situation à risque lors de l’automédication par AINS et 10% ont consommé deux AINS simultanément. Parmi les 63% de personnes ne connaissant pas la molécule, les retraités (30,8% ; p=0,04) et les titulaires du brevet (24,6% ; p=0,01) en ont reconnu le moins. Environ 41% des personnes déclarent n’avoir reçu aucune information sur les AINS. Le pharmacien est la principale source d’information et d’influence pour 75% des participants. Conclusion : l’automédication par AINS se justifie par la volonté des patients de soigner rapidement et efficacement un symptôme jugé comme non grave. Vu que l’automédication restera un recours, il serait indispensable qu’une information claire, adaptée et individualisée soit délivrée par les professionnels de santé. Les médecins généralistes devraient assurer un rôle préventif en dépistant les traitements pris en automédication et en évaluant le contenu des pharmacies familiales. |
| Résumé en anglais | Introduction : self-medication with non-steroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) is a current practice. It represents an economic advantage for public authorities and an empowerment for users. Despite favorable medical benefits, NSAIDs are responsible for frequent and potentially serious adverse effects, especially when they are used improperly. The main objective of this work was to assess reasons for self-medication with NSAIDs among consumers. Secondary objectives evaluated consumers’ knowledge and sources of information. Materials and methods : it is a quantitative, descriptive, and multicentric study that was conducted in the department of Sarthe between February and April 2017. An auto-questionnaire was distributed in ten doctors’ offices and one pharmacy. The studied population included all major persons attending these doctors’ offices or pharmacy who were asked to complete the auto-questionnaire. The qualitative variables were analyzed by the Fisher’s exact test, with a degree of significance of 5%. Results : among the 516-distributed auto-questionnaires, 453 were collected and 450 were correctly completed. Responders used NSAIDs through self-medication for a rapid (77.8%) and efficient (76.6%) relief of a severe (74.1%) and non-serious (61.2%) symptom. Nearly 80% of them were already self-medicated with NSAIDs, in whom 33% presented at least one NSAIDs-related risk factor during NSAIDs use, and 10% consumed two different NSAIDs simultaneously. Among the 63% of responders who did not recognize NSAIDs as active ingredient, retired persons (30.8%; p=0.04) and patentees (24.6%; p=0.01) were the least to identify NSAIDs. Almost 41% of responders did not receive any information about NSAIDs. The pharmacist was the main information source for 75% of responders. Conclusion : patients looking for rapid and efficient relief of a non-serious symptom support self-medication by NSAIDs. Given that over-the-counter medicines will remain available, it is mandatory that health professionals provide patients with clear, adequate, and individualized information. General practitioners should undertake their preventive role in screening drugs used for self-medication and checking medicines at home. |
| Langue de rédaction | Français |
| Nb pages | 98 |
| Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
| Date de soutenance | 2017-10-19 |
| Editeur | Université Angers |
| Place Published | Angers |
| Libellé UFR | UFR médecine |
| Numéro national | 2017ANGE298M |