Voyage et information sur les risques graves : évaluation auprès d’une population de voyageurs rapatriés

TitreVoyage et information sur les risques graves : évaluation auprès d’une population de voyageurs rapatriés
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursGuégnard Clémence
DirecteursPlessis Anne
Année2017
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20051288/2017MCEM8267/fichier/8267F.pdf
Mots-clésConsultation du voyageur, médecin généraliste, prévention, Risques graves en voyage
Résumé

Introduction : aujourd’hui, la Société de Médecine des Voyages recommande un élargissement de l’information avant le voyage à tous les risques graves encourus (accidents de la route et des loisirs, apparition ou décompensation des maladies cardio-vasculaire, neurologique ou psychiatrique, agressions et pathologie infectieuse). Le médecin généraliste semblerait avoir les atouts pour porter cette prévention.

Objectifs : évaluer la présence de l’information sur les risques graves dans le parcours de soins avant le voyage ainsi que la place du médecin généraliste dans cette prévention. Matériel et Méthodes : Etude observationnelle descriptive incluant les patients rapatriés pour raison sanitaire par la société IMA France entre 2014 et 2017. Un questionnaire est remis en main propre ou par e-mail afin de recueillir les profils des voyageurs, les informations reçues avant le voyage (souhait, source et pertinence) et le rôle du médecin généraliste dans le conseil avant le voyage.

Résultats : trois cent douze avis ont été recueillis. Les patients sont peu informés sur les risques graves en voyage puisque 30% avaient reçus des informations sur les risques d’accidents, 12% sur les risques cardio vasculaires et neurologiques, 5% sur les risques psychiatriques et 21% sur les risques d’agression. Ce mis à part les risques infectieux développés lorsque la destination le nécessitait (40% de patients informés). Pour chaque item, au minimum la moitié des voyageurs ne souhaitaient pas recevoir d’information. Le médecin généraliste tenait une place importante dans cette prévention, avec 51% des patients l’ayant consulté et 62% qui iront le consulter pour leur prochain voyage. Il aurait un rôle clé dans l’information sur les maladies infectieuses, cardiologiques et neurologiques.

Conclusion : les futurs voyageurs ne sont pas suffisamment sensibilisés aux risques graves inhérents à leur séjour. Le médecin généraliste par sa connaissance du voyage et du patient est un repère adapté pour le futur voyageur.

Résumé en anglais

Introduction : at the present time, the Society of Travel Medicine recommends that advice prior to travelling be extended to all serious risks incurred (road and recreational accidents, the emergence or decompensation of cardiovascular, neurological or psychiatric diseases, assaults and infectious pathology). The general practitioner (GP) seems to have the ability to offer this prevention.

Objectives : assess the presence of advice regarding serious risks in the care pathway prior to travelling and the role of the GP in this prevention.

Materials and methods : descriptive observational study including patients repatriated for sanitary reasons by the IMA France society between 2014 and 2017. A questionnaire is handed out in person or sent by e-mail in order to collect travelers’ profiles, the information received before travelling (wishes, sources and relevance) and the role of the GP in advising about risks prior to travelling.

Results : three hundred and twelve responses were collected. Patients are not well informed about serious risks whilst travelling, since 30% only received information on accident risks, 12% on cardiovascular and neurological risks, 5% on psychiatric risks and 21% on assault risks. This excludes the infectious risks developed when the destination required it (40% of patients were informed). For each item, at least half of travelers did not wish to receive information (on these risks). The GP played an important role in this prevention, with 51% of the patients saying they consulted with him/her and 62% who said they would consult with him/her before their next trip. The GP seems to have a key role in advising on infectious, cardiological and neurological diseases.

Conclusion : future travellers are not well enough aware of the serious health risks inherent to their stay abroad. The general practitioner (GP) with his/her knowledge of travel health and of the patient seems the appropriate source of advice for the future traveller.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages68
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2017-10-12
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR médecine

Numéro national2017ANGE288M