Prise en charge des infections aigues du complexe pulpe-unguéal par les médecins généralistes dans le Maine-et-Loire : état des lieux et conduite à tenir.

TitrePrise en charge des infections aigues du complexe pulpe-unguéal par les médecins généralistes dans le Maine-et-Loire : état des lieux et conduite à tenir.
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursPottier Guillaume-Alexandre
DirecteursRabarin Fabrice
Année2017
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20041436/2017MCEM8262/fichier/8262F.pdf
Mots-clésantibiothérapie, infections aigues du complexe pulpo-unguéal, médecin généraliste, panaris, recommandations
Résumé

INTRODUCTION : les infections aigues du complexe pulpo-unguéal (IACPU) sont des pathologies cutanées infectieuses fréquemment rencontrées en médecine générale. Il n’y a actuellement pas de recommandations pour la prise en charge médico-chirurgicale. L’objectif de cette étude est de faire état des prescriptions d’antiseptiques, d’antibiotiques, des difficultés rencontrées chez les médecins généralistes et de proposer un consensus.

MATÉRIEL ET MÉTHODES : il s’agissait d’une étude quantitative descriptive, évaluant les pratiques de prise en charge des IACPU par les médecins généralistes dans le Maine-et-Loire, réalisée via un questionnaire en ligne.

RÉSULTATS : cent quatre vingt quatorze réponses ont été étudiées soit 30,9% des médecins interrogés. La prescription d’antiseptiques était réalisée dans 95,6% des cas au stade inflammatoire et 78,9% des cas au stade collecté. Les praticiens ont eu recours à une antibiothérapie dans 23,7% des cas au stade inflammatoire et 59,3% des cas au stade collecté. La Pristinamycine et l’Amoxiciline-Acide Clavulanique étaient les plus usités tous stades confondus. Pour 77,8% des médecins, des difficultés étaient éprouvées dans la gestion de ces pathologies, notamment pour l’accès à un spécialiste et le manque de protocole de prise en charge.

DISCUSSION : premier traitement des IACPU, l’antiseptie est soumis à des règles d’utilisation pour assurer une bactéricidie efficace sans s’exposer à des effets secondaires. La place de l’antibiothérapie doit être mesurée face à l’émergence de souches résistantes et est indiquée dans le cadre d’antécédents médicaux fragilisants après prélèvement bactériologique. L’optimisation de la prise en charge passe par la création de recommandations facilement applicables en pratique quotidienne et la nécessité d’une filière courte spécialisée ville-hôpital.

CONCLUSION : ce travail fournit un support accessible afin de faciliter la prise de décision du médecin généraliste face à un patient présentant une IACPU dans un contexte de soins primaires.

Résumé en anglais

INTRODUCTION : acute fingertips infections (AFTI) are infectious skin diseases frequently encountered in general practice. There are currently no recommendations for medico-surgical management. The objective of this study is to report the prescriptions of antiseptics, of antibiotics, the difficulties encountered by general practitioners and to propose a consensus.

MATERIALS AND METHODS : this was a quantitative descriptive study, evaluating the practices of AFTI management by general practitioners in the Maine-et-Loire, carried out via an online questionnaire.

RESULTS : one hundred and ninety four responses were studied, representing 30.9% of the doctors surveyed. The prescription of antiseptics was performed in 95.6% of the cases at the inflammatory stage and 78.9% of the cases at the collected stage. The practitioners used antibiotic therapy in 23.7% of the cases in the inflammatory stage and 59.3% of the cases in the collected stage. Pristinamycin and Amoxicilin-Clavulanic Acid were the most commonly used in all stages. For 77.8% of physicians, difficulties were experienced in the management of these pathologies, in particular for the access to a specialist and the lack of treatment protocol.

DISCUSSION : first treatment of AFTI, antiseptic is subject to rules of use to ensure effective bactericidal without exposure to side effects. The place of antibiotic therapy must be measured against the emergence of resistant strains and is indicated in the context of fragile medical history after bacteriological sampling. Easily applicable recommendations for everyday practice and specialized hospitals are needed to optimize treatment.

CONCLUSION : this work provides accessible support to facilitate the decision-making of the general practitioner in relation to a patient presenting an AFTI in a primary care setting.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages41
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2017-09-21
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR médecine

Numéro national2017ANGE285M