Bandelette isthmique postérieure par voie vaginale, efficacité, tolérance, qualité de vie : comparaison à la technique de Richter et aux prothèses postérieures

TitreBandelette isthmique postérieure par voie vaginale, efficacité, tolérance, qualité de vie : comparaison à la technique de Richter et aux prothèses postérieures
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursTixier Sarah
DirecteursCapmas Perrine
Année2017
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20126816/2017MDEGY8164/fichier/8164F.pdf
Mots-clésBandelette isthmique postérieure, Chirurgie vaginale, Prolapsus, Prothèse postérieure, Sacrospinofixation
Résumé

Introduction : la prise en charge de l’étage moyen semble être la pierre angulaire de la chirurgie du prolapsus. La sacrospinofixation est utilisée devant l’existence d’un prolapsus du fond vaginal ou lors de la prévention d’un prolapsus de l’étage moyen ou postérieur. Elle est cependant source de diverses complications : dyspareunies, douleurs chroniques, altération de la qualité de vie. La pose d’une bandelette isthmique postérieure fixée sur les deux ligaments sacro-épineux est une alternative à la sacrospinofixation. L’objectif de ce travail est de rapporter la première série de bandelette isthmique postérieure en comparant l’efficacité à la sacrospinofixation et la tolérance à la sacrospinofixation d’une part et à la pose de prothèse postérieure d’autre part.

Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique descriptive incluant les patientes prises en charge pour prolapsus (avec notamment soit une sacrospinofixation, soit la pose d’une bandelette isthmique soit la pose d’une prothèse postérieure) entre le 1er Janvier 2010 et le 31 Décembre 2016 dans le service de gynécologie d’un hôpital universitaire.

Résultats : 214 patientes ont été incluses (58 dans le groupe bandelette isthmique, 17 dans le groupe Richter et 139 dans le groupe prothèse postérieure). Les patientes du groupe Richter sont significativement plus âgées (p=0,02) et avec des points C et Bp plus sévères en préopératoire que les patientes du groupe bandelette isthmique (p<0,01). L’évaluation du POP-Q à distance dans les groupes bandelette isthmique et Richter ne montre pas de différence entre ces deux méthodes. La satisfaction des patientes du groupe bandelette isthmique est de 8,1/10 [7,3-8,8], équivalente à la satisfaction observée dans les deux autres groupes. Les résultats concernant les dyspareunies, les rapports sexuels, la gêne, les complications et les réinterventions à distance sont aussi comparables entre les 3 groupes.

Conclusion : la bandelette isthmique postérieure, dont l’efficacité et la tolérance semble comparable à la sacrospinofixation selon Richter, est une option pour la prise en charge du prolapsus de l’étage moyen. Un essai de non infériorité serait à réaliser pour pouvoir conclure définitivement sur la place de cette alternative à la sacrospinofixation.

Résumé en anglais

Introduction : the treatment of mid-level prolapse seems to be the cornerstone of prolapse surgery. Sacrospinous fixation is used when faced with a prolapse at the back of the vaginal vault or whenever preventing a mid-level or posterior prolapse. It is however the source of various complications such as dyspareunia, chronic pain, and a change in quality of life. Putting a posterior isthmic sling in place, attached to the two sacrospinous ligaments, is an alternative to the sacrospinous fixation. The objective of our work is to report on the first series of these isthmic slings; on one hand comparing the efficiency and tolerance to that of sacrospinous fixation, and the fitting of posterior vaginal mesh on the other.

Methods and materials : the study is descriptive, retrospective and single-centred, which includes patients who received care for prolapse (notably with either a sacrospinous fixation, a fitted isthmic sling or a posterior vaginal mesh) between the 1st of January 2010 and the 31st of December 2016 in the gynaecology department of a University hospital.

Results : 214 patients were included (58 in the isthmic sling group, 17 in the Richter group and 139 in that of posterior mesh). The Richter group patients are significantly older (p=0.02) with more severe C and Bp points at the pre-operative stage than the patients in the isthmic sling group (p<0.01). The ensuing POP-Q assessment of the Richter and isthmic sling groups does not show any difference between the two methods. The patient satisfaction level in the isthmic sling group is 8.1/10 [7,3-8,8], which is equivalent to that which is observed in the 2 other groups. Concerning the dyspareunia results, sexual relations, the discomfort, complications and subsequent repeat surgeries, these are also comparable between the 3 groups.

Conclusion : the posterior isthmic sling, which has an efficiency and tolerance level seemingly comparable to that of the sacrospinous fixation according to Richter, is a treatment option for mid-level prolapses. A non-inferiority test would need to be carried out to be able to definitively draw a conclusion on the role of this alternative to sacrospinous fixation.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages34
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2017-09-29
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR médecine

Numéro national2017ANGE269M