Stratégie de Protection Biologique Intégrée contre le tarsonème sur Trachelospermum jasminoides sous abris

TitreStratégie de Protection Biologique Intégrée contre le tarsonème sur Trachelospermum jasminoides sous abris
TypeMémoire de Master
AuteursDelpech Christine
DirecteursJaloux Bruno
Année2017
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/15000658/20173MABTV8029/fichier/8029F.pdf
Mots-clésA. californicus, A. swirskii, plante de service, pollen, Polyphagotarsonemus latus, stratégie PBI, T. jasminoides
Date de soutenance2017-09-19
Résumé

Polyphagotarsonemus latus est un acarien ravageur des cultures ornementales et maraîchères. Lorsqu’il se nourrit, le tarsonème sécrète une toxine qui induit des déformations des feuilles et des fruits, ainsi que l’avortement des bourgeons. Le tarsonème est devenu problématique dans les cultures de Trachelospermum jasminoides. Les producteurs sont face à une impasse chimique pour lutter contre contre ce ravageur. C’est pourquoi des essais sont menés pour construire une stratégies PBI. Une lutte biologique classique à base d’A. californicus et d’A. swirskii a été testée, avec des apports de pollen pour améliorer l’installation des auxiliaires et également une lutte biologique innovante reprenant le même dispositif que la lutte classique mais ajoutant une plante de service, l’Impatience de Nouvelle Guinée, pour détecter précocément les tarsonèmes. Les observations de la répartition des tarsonèmes montrent que les stades mobiles se localisent sur les jeunes feuilles. Pour les deux années d’essais, la lutte biologique n’a pas eu d’effet significatif contre le tarsonème, malgré la mise en place de lâchers d’auxiliaires en préventif en 2017. Les apports de pollen n’ont pas permis l’installation des acariens prédateurs. De plus, l’Impatience de Nouvelle Guinée, n’a pas aidé à la détection précoce de ce ravageur. Des tests de choix ont montré que les feuilles des ING étaient moins appétentes que les feuilles de jasmin pour les tarsonèmes. Les résultats obtenus sont difficiles à analyser, car les conditions climatiques ont influencé la dynamique de population des tarsonèmes très sensibles aux fortes chaleurs et aux faibles hygrométries. D’autres luttes sont étudiées comme l’utilisation de Beauvaria bassiana, ou l’application d’argile, il est intéressant de continuer la veille bibliographique.

Résumé en anglais

Polyphagotarsonemus latus is pest that attacks ornamental and vegetable cultures. While it is feeding, the broad mite secretes a toxin that deforms fruit and leaves, even to the destruction of buds. The broad mite has become a problem in the cultivation of Trachelospermum jasminoides. Producers are up against a chemical impasse in fighting against this predator. This is why trials are being led to find a strategy integrated pest management (IPM). A traditional biological campaign based on A.californicus and A.swirskii has been tested, enhanced with pollen to improve the implantation of auxiliary agents and also an innovative biological programme making use of the same traditional elements but with the addition of an activator plant, Impatience de Nouvelle Guinée, for an early detection of the broad mite. Observations of the distribution of this pest show that in their active stage they are concentrated on the young leaves. During the two years of trials, the biological programme had no significant effect against the tarsonème, despite, in 2017, the release of preventative auxiliary agents . The addition of pollens did not prevent the installation of predatorial mite. Furthermore, the plant Impatience of Nouvelle Ginée, did nothing to facilitate an early detection of the pest. If offered a choice, it was shown that the tarsonèmes found the leaves of ING less appetizing than the jasmine leaves. The results are difficult to analyse, because climactic conditions influenced the activity of the tarsonème population which was susceptible to heat and low hygrometry. Other studies have been made, such as the use of Beauvaria bassiana, or of the application of clay, but it is important to keep up with other published research.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages38
Diplôme

Master Biologie Végétale

EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR de Sciences