La Seconde Guerre mondiale entraîna la production d’une importante quantité d’archives, aussi bien privées que publiques. Elles constituaient des preuves des persécutions subies par les Juifs. A la fin du conflit, elles devinrent des enjeux pour la mémoire des disparus et le versement potentiel de dommages et réparations aux victimes. Afin d’entretenir la mémoire du génocide, des mémoriaux furent créés. Les trois plus grands se trouvent aujourd’hui en Israël, en France et aux États-Unis. Ces mémoriaux s’investissent dans la collecte d’archives, et les mettent à la disposition du public, par des expositions notamment. Ce mémoire s’intéresse au Mémorial de la Shoah, à Paris, et à ses expositions d’archives. Les expositions permanente et temporaires du Mémorial mettent toujours en avant les archives, en tant que preuves. Le Mémorial s’est donné la mission de commémorer le génocide, en tentant de rendre une identité individuelle à tous les Juifs déportés de France et d’éduquer un public le plus large possible afin d’éviter la répétition de tels événements.
During the Second World War, a massive amount of archive was created, private as well as public. They constituted proof of the persecution suffered by the Jews. When the war ended, they became central so that the departed were remembered and to the victims potentially compensated. Memorials were created in order to sustain the memory of the genocide. The three main are now located in Israel, France, and the United States. These memorials dedicate themselves to gathering archive and making them visible for the public, through exhibitions for instance. This dissertation ponders over the Mémorial de la Shoah in Paris and its archive
exhibitions. The permanent and temporary exhibitions always display archive as evidence. The mission the Memorial is on is to commemorate the genocide by trying to give back a personal identity to all Jews who were deported from France and to educate the largest possible public, to avoid the repetition of such events.