Utilisation de l’ocytocine au cours du travail spontané chez les patientes à bas risque obstétrical : étude des pratiques des sages-femmes du CHU d’Angers
Titre | Utilisation de l’ocytocine au cours du travail spontané chez les patientes à bas risque obstétrical : étude des pratiques des sages-femmes du CHU d’Angers |
Type | Mémoire |
Auteurs | Midy Suzanne |
Directeurs | Quelen Caroline, Rouillard Cécile |
Année | 2017 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20122079/2017MFASMA7036/fichier/7036F.pdf |
Mots-clés | audit clinique, ocytocine, pratiques professionnelles, travail spontané |
Date de soutenance | 2017-05-31 |
Résumé | Contexte : en France, en 2010, 53% des patientes en travail spontané avaient reçu de l’ocytocine. Cette utilisation accroit l’incidence de l’hémorragie du post-partum : 1088/1483 patientes (73%) ayant présenté une hémorragie sévère avaient reçu de l’ocytocine pendant le travail versus 1077/1758 patientes (61%) du groupe contrôle (OR 1,7 ; IC>95%). Objectif : décrire les pratiques d’utilisation de l’ocytocine au cours du travail spontané par les sages-femmes du CHU d’Angers lors d’un audit de pratique. Matériel et méthode : audit clinique en deux phases : 1er janvier au 28 février 2015 (N1=93) et 1er juin au 31 juillet 2016 (N2=97). Cible : patientes à bas risque (selon la définition HAS) en travail spontané, à terme, fœtus vivant en présentation céphalique. Données recueillies dans les dossiers d’accouchement et analysées avec les logiciels Epidata Analysis et Excel 2010. Résultats : l’ocytocine était utilisée dans 93/182 dossiers (phase 1) versus 97/235 (phase 2) (51,1% VS 41,3% ; p=0,046). Sa prescription était argumentée dans 24/93 dossiers (phase 1) versus 57/97 (phase 2) (25,8% VS 58,8% ; p<0,001). La traçabilité complète de la délivrance dirigée était retrouvée dans 25/90 dossiers (phase 1) versus 85/90 (phase 2) (27,8% VS 94,4% ; p<0,001). La traçabilité de l’ocytocine pendant le travail était complète dans 87/93 dossiers (phase 1) versus 83/97 (phase 2) (93,5% VS 85,6% ; p=0,07). Conclusion : les pratiques ont évolué en conformité avec les recommandations professionnelles. Les limites mises en évidence suggèrent le déploiement d’actions d’amélioration ciblées. |
Résumé en anglais | Context : in France, in 2010, 53% of women in spontaneous labor had received oxytocin. Because of this use, postpartum hemorrhage occurs more often : 1088/1483 women (73%) who presented a serious bleeding had received oxytocin during labor against 1077/1758 women (61%) of the control group. Objective : describe during a clinical audit the Angers University Hospital’s midwife’s practices when it comes to the use of oxytocin during spontaneous labor. Materials and method : clinical audit in two phases : from the 1st of January to the 28th of February 2015 (N1=93) and from the 1st of June to the 31st of July 2016 (N2=97). Target : low-risk patients (according to the HAS definition) in spontaneous labor, full-term, fetus alive in cephalic presentation. Data collected in delivery files and analyzed with the software Epidata Analysis and Excel 2010. Results : oxytocin was used in 93/189 files (phase 1) against 97/235 (phase 2) (51,1% VS 41,3% ; p=0,046). Its prescription was justified in 24/93 files (phase 1) against 57/97 (phase 2) (25,8% VS 58,8% ; p<0,001). Complete traceability of the use of prophylactic oxytocin after delivery was found in 25/90 files (phase 1) against 85/90 (27,8% VS 94,4% ; p<0,001). Traceability of oxytocin during labor was complete in 87/93 files (phase 1) against 83/97 (phase 2) (93,5% VS 85,6% ; p=0,07). Conclusion : practices have evolved in accordance with professional recommendations. The limits put in light suggest the implementation of focused actions of enhancement. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 33 |
Diplôme | Diplôme d'État de sage-femme |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | École René Rouchy |