Devenir des enfants après un dépistage auditif douteux à la maternité : étude descriptive, rétrospective réalisée au CHU d’Angers (maternité de type III) du 1er novembre 2015 au 31 décembre 2016
Titre | Devenir des enfants après un dépistage auditif douteux à la maternité : étude descriptive, rétrospective réalisée au CHU d’Angers (maternité de type III) du 1er novembre 2015 au 31 décembre 2016 |
Type | Mémoire |
Auteurs | Adam Anne-Laure |
Directeurs | Frisque Dominique |
Année | 2017 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20121557/2017MFASMA6881/fichier/6881F.pdf |
Mots-clés | audition, communication, Dépistage auditif, langage, otoémissions acoustiques, surdité |
Date de soutenance | 2017-05-30 |
Résumé | Contexte : la généralisation du dépistage auditif systématique est obligatoire depuis un arrêté de 2012. Au CHU d’Angers il a été mis en place en novembre 2015. Les surdités non identifiées sont responsables d’importantes difficultés de communication parfois irréversibles et retentissent sur les apprentissages scolaires. Le diagnostic et la prise en charge précoce des surdités améliorent la compréhension et l’expression du langage. Problématique : quel devenir pour les enfants après une première phase du dépistage auditif ne permettant pas de conclure à une absence d’anomalie ? Objectifs : décrire l’organisation du dépistage auditif néonatal au CHU d’Angers et le suivi des enfants après une première phase douteuse. Analyser la concordance de ce suivi avec les attentes du programme de dépistage et mettre en évidence d’éventuelles difficultés. Matériel et méthode : étude descriptive, rétrospective, monocentrique réalisée au CHU d’Angers du 1er novembre 2015 au 31 décembre 2016. Tous les enfants avec une absence bilatérale d’otoémissions acoustiques ont été inclus dans l’étude. Résultats : 98,97% des enfants hospitalisés en suites de couche après leur naissance ont bénéficié d’un dépistage auditif. 0,84% de ces enfants avaient une absence bilatérale d’otoémissions acoustiques nécessitant un examen de contrôle de phase 2. Celui-ci était normal chez 87,5% des enfants. Les enfants étaient vus en phase 2 à un âge moyen de 28,5 jours et en phase 3 à un âge moyen de 3,5 mois. 5,9% des enfants ne sont pas venus à l’examen de contrôle de phase 2. La distance du domicile familial ne semble pas un obstacle au suivi mis en place. Par contre, ces enfants étaient issus de familles présentant des facteurs de précarité et ayant significativement plus d’enfants à charge. Les enfants revus en phase 3 avaient un seuil auditif entre 20 et 40dB. Discussion : aucune surdité profonde, sévère ou moyenne n’a été dépistée au cours de la période d’étude. Mais le dépistage auditif néonatal systématique est la stratégie la moins coûteuse à long terme en raison du coût de la surdité. C’est aussi la stratégie permettant de dépister le plus de nouveau-nés sourds. L’information des familles est primordiale pour limiter l’anxiété liée au dépistage et inciter les parents à surveiller l’audition de leur enfant. |
Résumé en anglais | Context : the generalization of the systematic hearing screening is compulsory since an order of 2012. At the university hospital of Angers it was set up in November 2015. The deafness who is not identified can caused important difficulties of communication and school learnings sometimes irreversible. The diagnostic and a proactive management of the deafness improve the understanding and the expression of language. Problem : what future for the children after a first phase of the hearing screening not being able to end has an absence of anomaly? Objectives : describe the organization of the neonatal hearing screening in the university hospital of Angers and the follow-up of the children after a first doubtful phase. Analyze the concordance of this follow-up with the expectations of the screening program and to show possible difficulties. Material and method : descriptive, retrospective research, monocentric realized in the university hospital of Angers from November 1st 2015 to December 31st 2016. All the children with a bilateral absence of otoacoustic emissions were included in the study. Results : 98.97 % of the children hospitalized in maternity after their birth benefited a hearing screening. 0.84 % of these children had a bilateral absence of otoacoustic emissions requiring an examination of phase 2. This one was normal at 87.5 % of the children. The children seen in phase 2 were on average twenty-eight and a half days and three and a half months in phase 3. 5.9 % of the children did not come on examination of phase 2. The distance of the family place does not seem an obstacle to the set up follow-up. On the other hand, these children not seen were from families presenting precariousness factors and having significantly more dependent children. The children seen in phase 3 had a hearing threshold between 20 and 40dB. Discussion : no deep, severe or average was detected during the period of study. But the systematic neonatal hearing screening is the least expensive long-term strategy because of the cost of the deafness. It is also the strategy who detect most newborn child deaf. The information of families is essential to limit the anxiety during the screening and to incite the parents to watch the hearing of their children. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 15 |
Diplôme | Diplôme d'État de sage-femme |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | École René Rouchy |