Utilisation des nouveaux anticoagulants oraux dans le traitement des thromboses veineuses profondes par les médecins généralistes de la Mayenne, Sarthe et du Maine-et-Loire

TitreUtilisation des nouveaux anticoagulants oraux dans le traitement des thromboses veineuses profondes par les médecins généralistes de la Mayenne, Sarthe et du Maine-et-Loire
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursYoldi Brett
DirecteursCailliez Eric
Année2017
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20106726/2017MCEM6862/fichier/6862F.pdf
Mots-clésmédecin généraliste, nouveaux anticoagulants oraux, thrombose veineuse profonde
Résumé

Introduction : la thrombose veineuse profonde (TVP) est une maladie fréquente et potentiellement grave en soins primaires. Le médecin généraliste est en première ligne dans sa prise en charge. De nouveaux anticoagulants oraux sont apparus ouvrant à de nouvelles perspectives thérapeutiques pour cette pathologie.

Objectif : évaluer la fréquence d’utilisation des médecins généralistes des nouveaux anticoagulants oraux dans la prise en charge de la thrombose veineuse profonde et identifier les déterminants positifs et négatifs de leurs prescriptions.

Sujets et Méthodes : étude quantitative, réalisée à l’aide d’un questionnaire anonyme adressé aux médecins généralistes de Mayenne, Maine-et-Loire et Sarthe.

Résultats : sur les 158 médecins inclus, 97 % connaissaient les nouveaux anticoagulants et 66 % les utilisaient dans le traitement de la thrombose veineuse profonde. Parmi ces derniers, moins de la moitié initiait le traitement. Les médecins qui avaient connu les nouveaux anticoagulants via les visiteurs médicaux utilisaient significativement plus ces derniers (p=0.007). Les principaux arguments de prescription des nouveaux anticoagulants étaient l’absence de surveillance de l’INR et d’adaptation de doses en cours de traitement alors que le risque en cas d’insuffisance rénale, l’absence de conduite à tenir en cas de saignement et l’absence d’antidotes apparaissaient comme les principaux facteurs limitants.

Conclusion : la majorité des médecins généralistes connaissent les nouveaux anticoagulants mais l’initiation reste prudente : les médecins semblaient vigilants à bien évaluer la balance bénéfice risque avant toute prescription.

Résumé en anglais

Context : the deep venous thrombosis (TVP) is a frequent and potentially grave disease in primary care. The general practitioner is in the front line in his coverage(care). New oral anticoagulants seemed opening in new therapeutic perspectives for this pathology.

Objective : estimate the frequency of use of the general practitioners of new oral anticoagulants in the coverage(care) of the deep venous thrombosis and identify the positive determiners and the negatives of their prescriptions.

Results : on 158 inclusive doctors, 97 % knew new anticoagulants and 66 % used them in the treatment of the deep venous thrombosis. Among the latter, less than half introduced the treatment. The doctors which had known new anticoagulants via the medical representatives used significantly more the latter (p=0.007). The main arguments of prescription of new anticoagulants were the absence of surveillance of the INR and the adaptation of doses under process while the risk in case of renal insufficiency, the absence of course to follow in case of bleeding and the absence of antidotes appeared as the main factors limitants.

Conclusion : the majority of the general practitioners know new anticoagulants but the initiation remains careful: the generals practitioners seemed watchful to estimate well the balance profit risks before any prescription.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages27
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2017-04-27
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2017ANGE221M