Long-term endocrine disorders in children treated initially by chemotherapy for optic pathway glioma and evaluation of predictive factors of these sequelae : a multicentric study using the national protocol from the French Society of Pediatric Oncology
| Titre | Long-term endocrine disorders in children treated initially by chemotherapy for optic pathway glioma and evaluation of predictive factors of these sequelae : a multicentric study using the national protocol from the French Society of Pediatric Oncology |
| Type | Thèse d'exercice : Médecine |
| Auteurs | Drocourt Hélène |
| Directeurs | Coutant Régis |
| Année | 2017 |
| URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20051896/2017MCEM6846/fichier/6846F.pdf |
| Mots-clés | atteintes endocriniennes, Chimiothérapie, gliome des voies optiques |
| Résumé | L’attitude thérapeutique actuelle est en faveur de la chimiothérapie comme première ligne de traitement pour les gliomes des voies optiques (GVO) symptomatiques afin de retarder l'utilisation de la radiothérapie et de la chirurgie et d’éviter les séquelles liées à ces traitements. Il existe peu de données sur les atteintes endocriniennes à long terme des GVO traités par chimiothérapie première. Objectif : décrire les atteintes endocriniennes à long terme chez ces patients et identifier des facteurs prédictifs précoces de ces atteintes. Patients et méthode. Tous les enfants âgés de moins de 16 ans atteints d’un GVO, traités par chimiothérapie première selon le protocole BB-SFOP en France entre Juin 1990 et Décembre 2004 issu de la base de données BB-SFOP ont été inclus. Le protocole consistait en une polychimiothérapie de 16 mois avec sept cycles de carboplatine, procarbazine, étoposide, cisplatine, vincristine et cyclophosphamide. En cas de tumeur incontrôlée, les enfants ont bénéficié d'un traitement complémentaire (chimiothérapie, chirurgie, radiothérapie). Tous ont fait l'objet d'une évaluation à long terme clinique et biologique (bilan hypophysaire) entre Septembre 2011 et Mars 2016. Résultats : cent deux patients ont été inclus dans notre étude. L'âge moyen au diagnostic était de 3,3 ± 0,3 ans et la durée moyenne de suivi était de 13,9 ± 3,7 ans. A l’évaluation à long terme 36% des patients avaient un antécédent de puberté précoce, 46% présentaient une obésité, 74% présentaient un déficit en hormone de croissance, 57% un déficit thyréotrope, 36% un déficit corticotrope, 33% un hypogonadisme hypogonadotrope, 30% un hypogonadisme hypergonadotrope et 15% un diabète insipide central. Lorsque la chimiothérapie était utilisée seule (sans radiothérapie ni chirurgie), elle était protectrice vis-à-vis des atteintes endocriniennes à long terme. Conclusion : l'obésité et les atteintes endocriniennes à long terme ont été fréquemment observées chez les patients traités par chimiothérapie première pour GVO pendant l'enfance. La chimiothérapie, lorsqu'elle était utilisée seule, était protectrice, soulignant en outre le fait que l'éviction de la radiothérapie et de la chirurgie, si possible, peut épargner la fonction hypophysaire. |
| Résumé en anglais | Background : therapeutic approach favors chemotherapy as the first-line-treatment in symptomatic Optic Pathway Gliomas (OPG) in order to delay the use of radiotherapy and surgery and decrease the sequelae of such treatments. There are few data on long term endocrine outcomes of OPG treated by upfront chemotherapy. Objective : to describe the long-term endocrine disorders in these patients and to identify potential early predictors of the endocrine involvement. Patients and method : all the children diagnosed with OPG at an age younger than 16 years, treated with upfront chemotherapy according to the BB-SFOP protocol in France between June 1990 and December 2004, and registered in the French national BB-SFOP registry were included. The protocol consisted of a 16-month polychemotherapy regimen with seven cycles of carboplatin, procarbazine, etoposide, cisplatin, vincristine, and cyclophosphamide. In case of uncontrolled tumor, the children received further treatment (chemotherapy, surgery, radiotherapy). All underwent a late evaluation with clinical and hormonal pituitary assessment between September 2011 and March 2016. Results. One hundred and two patients were included in our study. The mean age at diagnosis was 3.3 ±0.3 years and mean time of follow-up was 13.9 ± 3.7 years. At last evaluation, 36% of the patients had a history of precocious puberty, 46% had obesity, 74% had growth hormone deficiency, 57% thyrotropin deficiency, 36% corticotrophin deficiency, 33% hypogonadotropic hypogonadism, 30% hypergonadotropic hypogonadism, and 15% central diabetes insipidus. When chemotherapy was used alone (with no radiotherapy and no surgery), it was protective of late endocrine sequelae. Conclusion : obesity and late endocrine dysfunction were frequently found in subjects treated by upfront chemotherapy for OPG during childhood. Chemotherapy when used alone was protective of endocrine sequelae, further underlining that the avoidance of radiotherapy and surgery, if possible, may spare pituitary function. |
| Langue de rédaction | Anglais |
| Nb pages | 36 |
| Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
| Date de soutenance | 2017-03-20 |
| Editeur | Université Angers |
| Place Published | Angers |
| Libellé UFR | UFR Médecine |
| Numéro national | 2017ANGE209M |