Comportements des médecins généralistes et spécialistes d'organes de Sarthe et de Maine-et-Loire face à la prescription des médicaments génériques
Titre | Comportements des médecins généralistes et spécialistes d'organes de Sarthe et de Maine-et-Loire face à la prescription des médicaments génériques |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Besnard François Aurélie, François Yohann |
Directeurs | Cailliez Eric |
Année | 2016 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20040664/2016MCEM6795/fichier/6795F.pdf |
Mots-clés | médecine générale, médicaments génériques, prescription, spécialités médicales |
Résumé | Introduction : les médicaments génériques sont considérés comme un pilier essentiel pour la pérennité du système de santé mais leur prescription reste insuffisante. Objectif : le but principal de cette enquête était d'étudier la prescription de génériques des médecins généralistes et spécialistes d’organes. L'objectif secondaire était de rechercher des déterminants à la prescription, et d’évaluer l’opinion des médecins sur le plan national d’action de promotion des génériques 2017. Méthode : cette enquête descriptive interrogeait, via un questionnaire, les médecins généralistes et spécialistes d’organes (cardiologues, neurologues, gastro-entérologues, rhumatologues, endocrinologues, pneumologues) de la Sarthe et du Maine-Et-Loire. Il explorait le comportement du prescripteur, les représentations des génériques, les déterminants à la prescription (patient, Etat, presse médicale, laboratoires pharmaceutiques). Résultats : sur 452 réponses, soit 31,5% de participation, 98% des médecins prescrivaient des génériques. Les généralistes étaient plus forts prescripteurs que les spécialistes (91,96% vs 77,94%, p<0,01). 91,37% des médecins considéraient les génériques aussi efficaces mais avec plus d’effets secondaires pour 25,22% d’entre eux. La prescription en DCI restait difficile pour 32,63% des médecins. Un tiers pensait avoir des raisons de limiter leurs prescriptions de génériques. Le refus des génériques par les patients était un frein à la prescription de génériques pour 80,97% des médecins. Ceux-ci ne se disaient pas influencés par la visite des délégués Assurance Maladie, les incitations ou pénalités financières. La moitié des répondants considéraient que c'était leur rôle de substituer. L’influence des laboratoires pharmaceutiques sur la prescription de génériques n’étaient pas démontrée. Les lecteurs de Prescrire prescrivaient plus de génériques (p<0,01). Seuls les logiciels d'aide à la prescription en DCI, le répertoire des génériques intégrés aux logiciels et l’information des patients étaient retenus comme aides à leur prescription. Conclusion : les médecins généralistes prescrivent des génériques plus facilement que les spécialistes, malgré certaines difficultés comme la prescription en DCI. Ils ont confiance dans les génériques mais sont encore peu engagés dans la démarche de substitution, à des fins économiques, et sont limités par des facteurs propres aux patients. Peu de mesures proposées par le plan national d’action (aides techniques, mesures financières) intéressaient les médecins. |
Résumé en anglais | Background : generic drugs are considered a cornerstone for the sustainability of the French government’s health care system, but prescriptions for generic drugs remains insufficient. Objective : the main purpose of this investigation was to study general practitioners and organ specialist’s prescribing of generic drugs. The second objective was to research the determining factors in prescribing, and to evaluate doctor’s opinions regarding the national plan of action for the promotion of generics in 2017. Methods : this study was conducted using a descriptive survey via a survey emailed to the generals practitioners and organ specialists (cardiologists, neurologists, gastroenterologists, rheumatologists, endocrinologists, pulmonologists) in the French departments of Sarthe and Maine-et-Loire . It explored the behavior of the prescriber, the perceptions of generics and the determinants of prescribing (patient, state, medical press, pharmaceutical companies). Results : of 452 responses, a 31.5% participation rate, 98% of doctors prescribed generic drugs: general practitioners were stronger prescribers than specialists (91,96% vs 77,94%, p<0.01). 91.37% of general practitioners consider generics very effective; 25.22% of which believe they result in more side effects. Prescriptions in International Nonproprietary Name remained difficult for 32.63% of physicians. A third of physicians thought they had reason to limit their generic prescriptions. The refusal of generics by patients was a barrier to generic prescribing for 80.97% of physicians. These same physicians attested to not being influenced by visits from health insurance delegates, nor financial incentives or penalties. Half of the physicians considered it their role to substitute name brands. The influence of pharmaceutical companies on generic prescription were not proven. Readers of Prescrire were prescribing more generics (p<0.01). Only, prescription assistance software in INN, the integrated directory of software and patient information were utilized by physicians. Conclusions : generals practitioners prescribe generics easier than specialists, despite some difficulties as the INN prescription. Both have confidence in generic but are still not involved in the substitution process, for economic purposes, and are limited by patient-specific factors. Only a few measures proposed by the National Plan of Action (technical support, financial measures) was of interest to physicians. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 57 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2016-12-06 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2016ANGE184M |