Le suivi médical des étudiants en diplôme d'études spécialisées (DES) de médecine à la Faculté d'Angers
Titre | Le suivi médical des étudiants en diplôme d'études spécialisées (DES) de médecine à la Faculté d'Angers |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Le Quintrec Thibaud |
Directeurs | Garnier François |
Année | 2013 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20096569/2013MCEM670/fichier/670F.pdf |
Mots-clés | attitude envers la santé, Internes en médecine, Soins de santé primaire |
Résumé | Objectif : l’objectif de ce travail était d’explorer la façon dont les internes assurent leur suivi médical. Méthode : il s’agit d’une enquête transversale descriptive mono centrique réalisée par questionnaire en ligne. Questionnaire envoyé à 147 étudiants en DES de Médecine inscrits en 3è année à la faculté d’Angers en 2011-2012. Résultats : le taux de réponse était de 81%. Deux tiers des DES jugeaient leur suivi médical moyen ou insuffisant. Un interne sur deux n’avait pas consulté de médecin généraliste en trois années d’Internat. Un quart ne s’était jamais rendu au service de Santé au Travail. Un interne sur deux ne se vaccinait jamais contre la grippe et deux tiers bénéficiaient d’une correction ophtalmique. Plus de 80% des internes avaient déjà utilisé l’auto prescription et autant de femmes avaient eu recours à l’auto prescription pour leur contraception. 10% des internes s’étaient déjà prescrit des hypnotiques et 13% des benzodiazépines. Le premier réflexe des Internes en cas de crainte de pathologie grave, était de demander avis à un co-interne. Moins de 2% des DES consultaient en cas de pathologie bénigne et 76% des internes pensaient avoir besoin d’un Médecin Traitant. Les Internes en spécialités (DESsp) avaient, de façon significative, moins déclarés de médecin traitant, et consultaient moins en Médecine Générale. Conclusion : le jeune médecin gère en partie seul sa santé. La possibilité d’auto prescription lui permet de prendre en charge seul les pathologies courantes. Cette pratique est responsable de difficultés à aller consulter en cas de pathologie plus importante. |
Résumé en anglais | Objective : the aim of study was to analyze how resident physicians deal with their medical care Méthode : we used a descriptive cross-sectional and mono centric survey conducted by an online questionnaire. Questionnaires were sent to 147 resident physicians in the Faculty of Angers in 2011-2012 Results : the response rate was 81%. Two third considered that their medical care wasn’t good enough. 50% had not consulted a general practitioner over the past three years. 22% had never consulted the occupational health service. 46% of the residents had never been vaccinated against the flu. 72% had an ophthalmic correction. 82% of women had used self-prescription for their contraception. 85% of resident physicians have used self-prescription. 10% had used self-prescription for hypnotics and 13% for benzodiazepines. Less than 2% had consulted in case of small disease. 76% thought they need a general practitioner (GP). The specialist medicine residents rarely had a regular practitioner in comparison with the resident physicians in general practice and they didn’t go to the GP as often as them. Most of the specialist medicine residents considered they don’t need a GP Conclusion : young doctor mainly deals with his health problems on his own. He is able to cope with minor diseases thanks to self prescription. That situation can become tricky if young doctor needs to consult for some serious diseases. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 40 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2013-06-13 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2013ANGE032M |