Epidémiologie des urgences vitales potentielles aux urgences adultes du CHU d'Angers

TitreEpidémiologie des urgences vitales potentielles aux urgences adultes du CHU d'Angers
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursPassebon Jeremy
DirecteursSchotté Thibault
Année2016
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20137895/2016MCEM6656/fichier/6656F.pdf
Mots-clésCHU d’Angers, médecine d’urgence, SAUV, service des urgences, tri aux urgences, urgences vitales
Résumé

Introduction : au CHU d’Angers la prise en charge des urgences vitales passe par l’admission directe dans des filières de soins spécifiques dédiées. Néanmoins, il semblerait qu’une part non négligeable de celles-ci soit accueillie au service d’accueil des urgences (SAU). Le but de ce travail consiste en une évaluation objective de l’épidémiologie des urgences vitales potentielles et de la qualité de leur prise en charge.

Matériels et Méthodes : cette étude est rétrospective, descriptive et observationnelle, menée du 1 janvier au 31 décembre 2015. L’urgence vitale potentielle a été définie par un tri CIMU 1 ou 2 à l’accueil, une admission directe par UMH, un transfert dans un service de soins intensifs/réanimation ou un décès dans le service. Ont été recueillies les données suivantes : sexe ratio, âge moyen, tris CIMU, pathologies suspectées, délai de prise en charge médicale, durée de passage aux urgences, orientations des patients à la sortie des urgences, le respect du délai de prise en charge en fonction du tri CIMU, la séniorisation des dossiers et les soins lourds effectués.

Résultats : parmi les 54101 patients ayant consulté aux urgences adultes du CHU d’Angers en 2015, 6152 (11%) étaient en situation d’urgence vitale potentielle. Répartis de la façon suivante : 70% correspondaient à des tris CIMU 1 et 2, 10% ont été transportés aux urgences par une UMH et 20% ne correspondant pas à ces critères, ont été transférés secondairement dans un service de soins intensifs ou de réanimation. Les familles de pathologies suspectées étaient majoritairement des défaillances neurologiques (29%) des défaillances cardio vasculaires (20%) et des traumatisés graves (16%). Sur le plan qualitatif, 27 % des patients ont été pris en charge dans les délais impartis à leurs tris CIMU. 19% ont nécessité des soins lourds. Et 17% des dossiers n’ont pas été seniorisés. La durée moyenne de prise en charge au SAU était de 9heures et 42 minutes.

Conclusion : malgré la filiarisation directe des urgences vitales régulées, il persiste une prévalence non négligeable de celles-ci prise en charge au SAU. La création d’une filière dédiée au sein de ce service permettrait d’optimiser leur prise en charge.

Résumé en anglais

Introduction : in the CHU d'Angers, life-threatening emergencies are managed directly in specific care pathways dedicated. Nevertheless, it appears that a significant proportion of them are managed in the emergency department. The purpose of this work is an objective assessment of the epidemiology of potential life-threatening emergencies and the quality of their care.

Subjects and Methods : this study is retrospective, descriptive and observational, conducted from 1 January to 31 December 2015. Life-threatening emergencies was defined by a tri CIMU 1 or 2, a direct admission by UMH, transfer to intensive care unit or death in service. Was collected the following data : sex ratio, average age, CIMU sorts, diseases suspected, taking time medical, residence time to emergencies, guidance of patients at the exit of emergency, compliance management period in CIMU function of sorting, the management of patient records by senior doctors and heavy care provided.

Results : of the 54,101 patients who consulted the emergencies in the CHU d'Angers in 2015, 6152 (11%) were in a situation of potential life-threatening emergency. Distributed as follows : 70% corresponded to CIMU tris 1 and 2, 10% were transported to the emergency by UMH and 20% do not meet these criteria, were transferred secondarily in an intensive care unit. The suspected pathologies were predominantly neurological failures (29%) of cardiovascular failure (20%) and severe trauma (16%). Qualitatively, 27% of patients were taken care of on time to their CIMU sorts. 19% required heavy treatment. And 17% of the records were not managed by senior doctors. The average length of care was at SAU 9 hours and 42 minutes.

Conclusion : despite the direct filiarisation the regulated life-threatening emergencies, there remains a significant prevalence of these managed in the emergency department. The creation of a dedicated sector within the service would optimize their care.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages41
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2016-10-20
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2016ANGE129M