Évaluation des pratiques de la prise en charge de l'hyperplasie bénigne de prostate par les médecins généralistes du Maine-et-Loire

TitreÉvaluation des pratiques de la prise en charge de l'hyperplasie bénigne de prostate par les médecins généralistes du Maine-et-Loire
TypeThèse d'exercice : Médecine
AuteursLe Borgne Félix
DirecteursLebdai Souhil
Année2016
URLhttp://dune.univ-angers.fr/fichiers/20032413/2016MCEM6595/fichier/6595F.pdf
Mots-clésévaluation des pratiques, hyperplasie bénigne de prostate, recommandations, symptômes du bas-appareil urinaire, thérapeutique
Résumé

Objectif : l’objectif était d’évaluer la prise en charge diagnostique et thérapeutique de l’hyperplasie bénigne de prostate (HBP) par les médecins généralistes (MG).

Sujets et Méthodes : deux cent cinquante MG ont été tirés au sort pour remplir un questionnaire de juillet à septembre 2015. Ce questionnaire comportait une partie démographique et interrogeait les praticiens sur leur prise en charge de l’HBP.

Résultats : cent quarante-sept réponses ont été recueillies soit un taux de participation de 59%. Nous retrouvions 61% d’hommes. L’âge médian était de 48 ans. Ils étaient 93% à interroger leurs patients mais seulement 8% à utiliser le score IPSS. Le toucher rectal (TR) était pratiqué par 62% des praticiens. La réalisation d’examens complémentaires non recommandés (Antigène spécifique prostatique, échographie des voies urinaires et créatinine) était pratiquée par 71% à 88% des praticiens. Ils étaient 94% à initier un traitement médicamenteux et 41% à instaurer une association médicamenteuse préférentiellement alpha-bloquant et inhibiteurs de le 5-alpha-réductase. L’échec d’une monothérapie était le principal motif de recours à l’avis spécialisé. Le milieu d’exercice ne semblait pas influer sur la prise en charge. Les MG les plus jeunes pratiquaient moins de TR (p<0.01). Les femmes réalisaient moins de TR (p<0.01). Elles prescrivaient plus d’examen d’urine (p=0.013) et d’échographie (p=0.016). Elles étaient moins nombreuses à instaurer un traitement (p=0.02) ou une association (p<0.01).

Conclusion : la prise en charge de l’HBP par les MG était une prise en charge de qualité pouvant être encore améliorée.

Résumé en anglais

Aim : the aim was to assess the management of the benign prostatic hyperplasia (BPH) by the general practioners (GPs) in the Maine-et-Loire.

Methods : among the 739 GPs, 250 have been selected at random to fill in a survey from July until September 2015. The questionnaire had a demographic part and evaluated the management of BPH.

Results : one hundred and forty seven answers were collected, the response rate was 59%. There were 61% of men. The median age was 48 years old. Ninety three percent were asking patients about their lower urinary tract symptoms (LUTS) but only 8% were using the International Prostat Score Symptom (IPSS). The digital rectal examination (DRE) was performed by 62% of the GPs. Non recommanded complementary examinations (Prostat Specific Antigen, urinary ultrasonography and creatinine) were performed by 71% to 88% of them. An initial treatment was initiated by 94%. There were 41% to start a bitherapy more likey alpha-blockers and 5-alpha reductase inhibitors. The failure of a single therapy was the main reason evoqued by GPs to refer the patient to an urologist. The working environment did not seem to impact the management of BPH. The youngest GPs performed less DRE (p<0.01). Men performed more DRE (p<0.01) than women. Women asked more for urine tests (p=0.013) and ultrasonography (p=0.016) than men. Women provided patients with less, monotherapy (p=0.02) or bitherapy (p<0.01).

Conclusion : the management of BPH by the GPs was a high standard management that still could be improved.

Langue de rédactionFrançais
Nb pages25
Diplôme

Diplôme d'État de docteur en médecine

Date de soutenance2016-09-23
EditeurUniversité Angers
Place PublishedAngers
Libellé UFR

UFR Médecine

Numéro national2016ANGE114M