The life of French expatriates : does the expatriate's life really make French people happier in 2016 ?
Titre | The life of French expatriates : does the expatriate's life really make French people happier in 2016 ? |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Dussaule Pierre |
Directeurs | Decré-Briand Gwenaëlle |
Année | 2016 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20111035/20162MLEC6551/fichier/6551F.pdf |
Mots-clés | bonheur, expatriés français, vie à l'étranger |
Date de soutenance | 2016-10-13 |
Résumé | Ce travail de recherche s’inscrit dans le cadre de mon année de Master Négociation Trilingue en Commerce International -Parcours polyvalent – poursuivi à l’Université d’Angers, sous la direction de Mme. DECRE-BRIAND Gwenaëlle. Ce rapport/mémoire constitue une véritable transition entre la fin de mon parcours universitaire au terme de cinq ans passés à l’Université d’Angers, et le début de ma vie professionnelle post-études supérieures. Il s’agit donc de quitter mon habit d’étudiant pour présenter un travail professionnel au possible. Dans un premier temps, je vais exprimer les objectifs qui entouraient mon stage «de fin d’études». Cependant, je tâcherai de laisser les détails pour plus tard, dans la partie Internship Report de ce dossier. Dans un second temps, j’essaierai de justifier le choix de mon étude : «The life of French expatriates», qui a été le fil conducteur de ce mémoire. Ce stage professionnel est crucial pour plusieurs raisons. Comme j’ai pu l’évoquer précédemment, il représente une étape charnière qui lie fin de la vie étudiante et début d’une carrière professionnelle. De fait, en tant qu’étudiant, il est important de se mettre dans la peau d’un employé comme un autre. Même si l’erreur est humaine, une attitude professionnelle est de rigueur, en plus d’être grandement appréciée par ses supérieurs. Certains privilèges qu’offre la vie d’étudiant laisseront place aux privilèges (et inconvénients) du monde professionnel. D’autre part, ce stage est l’occasion de conforter ou modifier ses choix d’orientation : «suis-je fait pour ce métier ?», «est-ce qu’il répond à mes attentes ?», «vais-je m’épanouir dans cet environnement ?» ; mais aussi de s’essayer à de nouvelles professions : «étant déjà à l’aise avec l’aspect commercial du métier, pourquoi ne pas goûter au côté marketing d’une activité ?», «cette dernière expérience en import-export était peu intéressante, je ne souhaite pas renouveler pareil stage» ; ou encore changer complètement de milieu : de la banque à l’industrie, ou du tourisme à une ONG, partout, il y a des contrats à négocier. L’étudiant-stagiaire doit minutieusement décider du stage qui convient le mieux à sa personnalité, son projet professionnel et ses envies. En ce qui me concerne, lors de mes précédentes expériences professionnelles, j’ai pu me familiariser avec des missions comptables et administratives en tant que stagiaire assistant de direction, et j’ai ponctuellement côtoyé l’industrie, le sport et le monde de l’animation dans des occasions à part. Plus récemment, j’ai effectué mon stage de Master 1 Langues Etrangères Appliquées dans un Freight Forwarder à Barcelone : Tuscor Lloyds - désormais Smart Global Logistics - est un fournisseur de solutions logistiques pour les entreprises qui cherchent à importer/exporter matières premières, produits finis et marchandises en tous genres. Au sein du département Opérations ou «Operaciones» en espagnol, j’étais le liant entre les transporteurs terrestres et maritimes, les clients et fournisseurs et les agents douaniers ; ce, afin de réserver des containers et assurer le bon déroulement et le suivi des opérations d’import/export en termes de délais, transports et documentation officielle, jusqu’à livraison des marchandises. Ce stage a été riche d’enseignements sur beaucoup de points et c’est tout naturellement que j’ai voulu réitérer l’expérience en transports/logistique. Je suis donc parvenu à décrocher un stage chez Geodis Vietnam, à Hanoi. Bien que Ho-Chi-Minh soit plus dynamique de réputation, j’ai opté pour Hanoi - une vieille capitale qui est très marquée par l’histoire et la culture du Vietnam - pour des raisons personnelles. Geodis est une solide entreprise française qui a tout pour plaire dans un contexte aussi particulier que l’Asie et le Vietnam. D’autant plus lorsque l’on s’intéresse à la logistique comme moi, bien entendu. Mes objectifs personnels étaient clairs : continuer d’apprendre à propos du monde de la logistique et prendre des initiatives ; découvrir le fonctionnement d’une succursale d’un «grand» groupe dont les fortes têtes du management sont françaises ; me conforter dans l’idée de débuter une carrière professionnelle dans ce milieu. Mais aussi découvrir une partie de l’Asie, me familiariser avec la manière de penser, les traditions/habitudes et mœurs des locaux, autrement dit : être en immersion avec cette nouvelle expérience culturelle. Pour Geodis, l’intérêt de m’avoir en tant que stagiaire était simple : comme tout Business Developper, je devais «étendre notre activité et nos relations». La tâche universitaire qui m’est imposée consiste à rédiger un mémoire «de recherche» qui invite à proposer une réflexion sur un thème soigneusement choisi. Il a été difficile en premier lieu de devoir me confronter à nouveau à cet exercice, un an après la rédaction de mon premier mémoire. Certes l’expérience sert, mais l’approche et l’angle d’attaque sont toujours aussi délicats à apprivoiser. Après l’hésitation et de nombreuses conversations avec des personnes autour de moi, je suis arrivé à tirer une idée plutôt convaincante du lot : les français expatriés. Ayant eu la chance de réaliser un semestre en université américaine ainsi que deux stages en Espagne et au Vietnam, mon goût du voyage et de la découverte s’est indubitablement accentué : les petits voyages touristiques ne suffisent plus. C’est vrai après tout, ce n’est qu’en vivant pendant un certain temps dans un nouveau contexte que l’on finit par distinguer ce qui diffère réellement de ce qu’on connaît déjà. Et dans mon cas, quelques mois ici ou là ont été suffisants pour s’apercevoir de bons nombres de différences. Ce qui m’amène à me demander : comment ces autres français expatriés vivent-ils leur expatriation ? Sont-ils définitivement installés, même si l’on ne sait jamais de quoi demain sera fait ? S’agit-il d’un passage de leur vie avant un retour vers la douce France ? Autant de questions qui attisent ma curiosité et dont les réponses seront à garder à l’esprit lorsque certains choix se présenteront à moi. Outre l’aspect personnel de ce travail, l’intérêt est également de savoir si le français est une main d’œuvre recherchée à l’étranger, car qui dit vivre à l’étranger dit moyens pour y vivre et cela implique un financement - que ce soit pour une raison professionnelle ou familiale d’ailleurs. Je vous invite donc à partager mon expérience, mes questionnements et mes recherches au travers de ce travail de mémoire universitaire. |
Langue de rédaction | Anglais |
Nb pages | 86 |
Diplôme | Master Langues étrangères appliquées |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |