Evaluation d’un procédé de dépollution des sols contaminés par du plomb, à l’aide de plantes ornementales associées à des microorganismes : approche de la phytoremédiation
Titre | Evaluation d’un procédé de dépollution des sols contaminés par du plomb, à l’aide de plantes ornementales associées à des microorganismes : approche de la phytoremédiation |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Sourzat Marie |
Directeurs | Campion Claire |
Année | 2016 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/14004053/20163MABTV6378/fichier/6378F.pdf |
Mots-clés | métaux, Mycorhize, Paysage, phytostabilisation, pollution |
Date de soutenance | 2016-09-19 |
Résumé | En France, le nombre de sites et sols pollués ou potentiellement pollués référencés s’élève à plus de 6000. La situation est très préoccupante notamment car les polluants ont toujours un risque de se retrouver dans la chaîne alimentaire des êtres vivants. De nombreuses techniques de dépollution sont appliquées mais elles sont très coûteuses et affectent les sols. Cependant, il existe une méthode plus respectueuse de l’environnement, utilisant des plantes pour dépolluer les sols : la phytoremédiation. La phytoremédiation regroupe un ensemble de techniques qui sont : la phytostabilisation, la rhizofiltration, la phytoextraction, la phytodégradation, la phytovolatilisaton et la phytostimulation. Dans cette étude, la capacité de plantes ornementales associées à des microorganismes est évaluée à deux échelles d’étude : sur de la perlite avec inoculation au plomb et sur sol d’un site pollué. L’objectif est de savoir si les plantes sont candidates pour la phytoremédiation c’est-à-dire si elles résistent face à des sols contaminés et si elles peuvent participer à leur dépollution. Les plantes apparaissant comme potentiellement efficaces pourront être implantées directement sur un site réellement pollué. A terme, une gamme de plantes adaptées à la phytoremédiation pourra être proposée aux producteurs horticoles afin qu’ils puissent valoriser leur production et se spécialiser dans une nouvelle filière de production végétale. Bien qu’encore préliminaires, les résultats montrent que certaines plantes étudiées ont la capacité de capter le plomb. |
Résumé en anglais | In France, the number of polluted or potentially polluted sites referenced amounts to more than 6000. The situation is very worrying especially because the pollutants still a risk of ending up in the food chain of living beings. Many techniques of depollution are applied, but they are very expensive and affect soils. However, there is a more respectful way for the environment, using plants to clean up soil: phytoremediation. Phytoremediation is a set of techniques that are: phytostabilisation, rhizofiltration, phytoextraction, phytodegradation, phytovolatilisaton and phytostimulation. In this study, the ability of ornamental plants associated with microorganisms is assessed at two levels of study: on perlite with lead inoculation and on polluted soil. The goal is to know whether the plants are candidates for phytoremediation that means if they resist facing the contaminated soil and if they can participate in its cleanup. The plants appearing as potentially effective can be implanted directly on a really polluted site. Eventually, a range of suitable plants for phytoremediation will be proposed to horticultural producers so that they can develop their production and specialize in a new plant production sector. Although still preliminary, the results show that some plants studied have the ability to uptake the lead. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 37 |
Diplôme | Master Biologie Végétale |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Sciences |