Le paysage architecturé : dualité des regards, unicité du dessein
Titre | Le paysage architecturé : dualité des regards, unicité du dessein |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Bouzarout Mona |
Directeurs | Geisler Elise |
Année | 2016 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/15002511/20162MGEO6322/fichier/6322F.pdf |
Mots-clés | architecture, expérience de l'espace, parcours, Paysage, Paysage urbain, perception, perception paysagère, regard, sens, urbain |
Date de soutenance | 2016-09-15 |
Résumé | Ce n’est pas le corps humain qui obsède, mais tout le monde qui se crée et existe à travers lui et à travers son regard. Ce n’est pas l’articulation de ses os quand il marche qui fascine, mais les cheminements qui se dessinent par sa marche. Enchaînement de sensations, de sons et d’images, c’est ainsi que se construit le monde autour de nous. Essayer de donner un sens à un espace parcouru, à la succession des matériaux, des vides et des pleins le long d’une rue, c’est la recherche d’une réponse à tant de questions que soulève la lecture du paysage, du « pourquoi » au « comment », en passant par tant de « si ». Cette même lecture nécessite la participation de l’œil, du corps et de tous ses sens. Lire l’espace, c’est le percevoir dans un premier temps. Et le percevoir, c’est le parcourir. Si la finalité du parcours résidait en un point d’arrivée, il n’y aurait de sens au déplacement que si le but est, au préalable, figé. Le paysage se présenterait dès lors comme un segment fini et déterminé par deux points entre lesquels plus rien n’existe. Cependant, il n’y a ni arrivée, ni départ. Le tout se met en place dans une scénographie des corps architecturaux et paysagers, que notre esprit crée tout le long de son expérience de l’espace. Nos arrêts ne signalent aucune fin butoir, mais ils révèlent les prémices de la découverte et d’une nouvelle ouverture. C’est un événement qui n’a de lieu que par une préparation en amont, autant psychologique que physique. Nous n’abordons jamais l’espace de la même manière. Il y a des paramètres intrinsèques à sa phénoménologie, et d’autres relatifs à la nature du déplacement, qui entrent en considération. Ainsi, le paysage est vécu par le corps et perçu par l’œil. C’est un rapport d’intimité qui se construit entre nous et ses composantes. Sa perception ne pourra jamais être opaque aux émotions et aux sensations suscitées par sa lecture, faisant de la subjectivité un élément moteur de cette expérience. Quel rôle joue le plein dans cet écrin rythmé d’ouvertures ? Quelles limites dessiner entre les corps architecturaux et paysagers ? Enfin, quelle place donner à l’architecture dans la composition du paysage urbain ? |
Résumé en anglais | It’s fascinating to analyse the way the world takes shape all around us. It does certainly through the look we give to its componants and our movement in the space. Beyond the physical capacities of the body, what interests us the most are the several paths that we take and how diverse they are. The worldscape is created thanks to the differents sensations, sounds and images which succeed in the urban space. Trying to understand how the landscape is built, and how the materials as the empty spaces and the blocs get a place along the street, is seeking an answer for several questions involved in reading ad analysing landscapes. This analysis requires using our eyes, our body, and all our senses. Beyond a simple comprehension of a function, it’s a perception that we should try to define. And perceptions involve experiencing the walk. If the main purpose of the movement is the arrival point, the space experience can make sens only if the goal is already fixed. Therefore, the landscape would appear as a fragment and a portion of the space defined by two points between which nothing exists. However, there isn’t an arrival and neither a departure. Everything is settled in an architectural and landscape scenography created by our mind. Each stop reveals drafts of new beginnings, new discoveries and new openings to the landscape. And living this experience involves first a psychological and physical preparation. We never approach the urban space in the same way. Parameters attached to its phenomenology, and others related to the nature of the movement, should be taken into account. Thanks to sensorial experiences, we build an intimate relationship with the urban landscape. Perceptions are all about emotions and sens. Thus, each experience must be a subjective and a personal one. What role play the architecture in this natural shell ? What boundaries should be defined between architecture and landscape ? And at last, which place has the architecture in the composition of the urban landscape ? |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 95 |
Diplôme | Master Géographie, aménagement, environnement et développement |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |