Carrière et genre à l'École des chartes : une égalité professionnelle ? Les promotions de chartistes des années 1960 à 1975
Titre | Carrière et genre à l'École des chartes : une égalité professionnelle ? Les promotions de chartistes des années 1960 à 1975 |
Type | Mémoire de Master |
Auteurs | Mailloux Aude |
Directeurs | Grailles Bénédicte |
Année | 2016 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/15004691/20162MHD6061/fichier/6061F.pdf |
Mots-clés | archivistes, archivistes paléographes, bibliothécaires, chartistes, École des Chartes, femmes, fonction publique, grande école |
Date de soutenance | 2016-06-23 |
Résumé | À l'heure où la plupart des grandes écoles françaises commençaient à envisager ouvrir leurs portes aux femmes, le processus de féminisation des effectifs de l'École des chartes était déjà achevé dans les années 1960, 1970. C'est au début du XXe siècle que les femmes ont rejoint les rangs de l'École, jusqu'à devenir largement majoritaires dans la période d'après-guerre. Grande école et institution de prestige qui diplôme les archivistes paléographes depuis 1821, l'École des chartes forme les chartistes aux métiers de la conservation du patrimoine écrit. Cantonnées à des rôles subalternes aux fonctions à responsabilités des hommes dans la première moitié du XXe siècle, les femmes se font peu à peu leur place au sein de la fonction publique des années 1960. Durant cette période, la fonction publique a évolué par l'arrivée massive des femmes venues de la féminisation de la population active. Une nouvelle génération de femmes fait son entrée dans la fonction publique, ce sont des femmes qui ne souhaitent plus être confinées dans la sphère domestique, elles souhaitent faire carrière. Néanmoins une barrière invisible met des obstacles à l'ascension des femmes dans leur vie professionnelle, c'est le « plafond de verre ». Dans une administration aussi féminisée que celle de la conservation du patrimoine, les femmes chartistes sont-elles autant vulnérables aux inégalités présentes dans la fonction publique française ? Ces inégalités existent-elles à l'École des chartes, comme dans les autres grandes écoles, alors qu'elle représente une exception en matière de féminisation ? |
Résumé en anglais | In the 1960s and 1970s, when most of the French grandes écoles were not coeducational and only started to consider integrating women in their programs, the École des chartes had completely achieved this process. Indeed, the first women joined the École des chartes at the beginning of the 20th century and female students became numerous in the post-World War II period. The École des chartes is a prestigious school that graduate chartists of the archivist-palaeographer's diploma that leads to a public service's career as cultural heritage curators. In the first half of the 20th century, women were given menial jobs and in the meantime, men were in high-ranking positions. Gradually, women made a name for themselves and reached higher positions in the 1960s French public service. The public service changed in the 1960s when the working population got feminized. Therewith, a new generation of women appeared, women that won't stay in the domestic area and who want to make a career. Nevertheless, women experience a barrier that prevent them from achieving their professional objectives: the glass ceiling. Is that observation real for an administration which is as feminized as the cultural heritage ? Did female chartists suffered from inequalities at the École des chartes while it benefits from a special position in terms of feminization ? |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 188 |
Diplôme | Master Archives |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR de Lettres, Langues et Sciences Humaines |