Etat des lieux d'une consultation spécialisée gynéco-dermatologie en pathologie vulvaire
Titre | Etat des lieux d'une consultation spécialisée gynéco-dermatologie en pathologie vulvaire |
Type | Thèse d'exercice : Médecine |
Auteurs | Abnoun Sarah |
Directeurs | Combaud Vanessa |
Année | 2016 |
URL | http://dune.univ-angers.fr/fichiers/20117165/2016MDEGY6047/fichier/6047F.pdf |
Mots-clés | consultation spécialisée, lichen scléreux vulvaire, pathologies vulvaires |
Résumé | Objectif : la vulve est le siège de pathologies variées et complexes souvent méconnues. Devant cette complexité, des consultations spécialisées se sont développées. L'objectif de ce travail est d'identifier les pathologies adressées et d'étudier plus spécifiquement le lichen scléreux vulvaire (LSV) au sein d'une consultation gynéco-dermatologie spécialisée en pathologie vulvaire. Sujets et Méthodes : nous avons réalisé une étude rétrospective et mono centrique évaluant les patientes adressées à la consultation spécialisée vulvaire du 16 août 2010 au 14 septembre 2015. Résultats : il y a eu 445 consultations ce qui correspond à 186 patientes ayant consulté. Les patientes étaient adressées à 31 %(n= 57/186) par leur médecin généraliste, 32 % (n= 60/186) par leur gynécologue, 24 %(n=44/186) par leur dermatologue et 3 % (n = 9/186) par un hématologue. Il y a eu 26 pathologies diagnostiquées au décours de cette consultation. Les dermatoses sont les principales pathologies vulvaires (55.4%) suivies des pathologies néoplasiques (23.7 %). Le motif de consultation le plus fréquent était le lichen scléreux vulvaire à 38 %(n=69/186). Les patientes adressées pour ce motif étaient à 36 % (n=26/ 69) par leur gynécologue, 33 % (n=24/69) par leur médecin traitant, 27% (n=19/ 69) par leur dermatologue. Au total 41 (60 %) patientes étaient adressées avec le diagnostic de LSV dont 33 (48%) patientes ont bénéficié d’un traitement par corticoïdes locaux mais seulement 10 (14%) patientes avaient la posologie recommandée. Au décours de la consultation spécialisée, 36 patientes (69%) ne présentaient plus de symptômes après un traitement par clobétasol propionate 0.05 %. Une amélioration clinique était constatée chez 11 (19,6 %) patientes de façon partielle et chez 8 (14,2%) patientes en totalité. La moyenne de suivi des patientes était de 16 mois [0 ; 60]. Il y a eu 2 cas de VIN apparu et un cas de cancer épidermoïde. Conclusion : la consultation spécialisée en pathologie vulvaire établit une variété de diagnostics qui permettent ainsi de traiter et de surveiller les patientes de la façon la plus appropriée. Le LSV est une maladie fréquente mais reste méconnue en consultation non spécialisée. Il semble important de maintenir et de développer des centres de références pour aider les praticiens à une prise en charge optimale de ces patientes. |
Langue de rédaction | Français |
Nb pages | 42 |
Diplôme | Diplôme d'État de docteur en médecine |
Date de soutenance | 2016-07-04 |
Editeur | Université Angers |
Place Published | Angers |
Libellé UFR | UFR Médecine |
Numéro national | 2016ANGE069M |